Le Train.

florentin

Ecrit le 17/03/2011. Esquisse d'une histoire...

Depuis plus 3 ans, je passe une grande partie de ma vie professionnelle à me déplacer, pour lancer en fabrication les nouveaux produits de mon entreprise.

Là, c'était un cas particulier, une mission bien plus longue que d'habitude, une opportunité que l'on ne refuse pas, loin de tout dans une usine construite au milieu de nulle part.

Un choc des cultures, avec des personnes de différentes nationalités, cette usine date des années 50-60, nous sommes là, pour la moderniser et former les gens qui fabriquerons nos nouveaux produits.

…..

Maintenant, cela fait 6 mois que je suis ici, je commence à connaitre bien les lieux.

Pour préparer une mission à venir, on me demande déjà d'aller sur un autre site pour évaluer le travail et sa durée.

Comme tous nos déplacements, ils sont préparés par une secrétaire affectée aux expatriés.

…..

« Bonjour, tu peux me réserver un billet d'avion. »

« Oui. »

« La carte là derrière, ce sont les lignes de chemin de fer avec tous les trains du pays. »

« Oui. »

« Dommage, que je ne puisse pas aller avec ce fabuleux train-là. » En le montrant du doigt.

« Bien sûr que si, tu as un changement à faire pour le récupérer et il s'arrête où tu vas, si tu parts samedi matin de bonne heure et tu seras là-bas dimanche soir. »

« Alors, tu me réserves un ticket pour ce train. »

« Hum, j'aurais bien aimé faire le voyage avec toi, tous les deux dans la même cabine, humm. »

« ça ce ne sont que des paroles. »

« Tu sais, il ne faut jamais mélanger travail et plaisir, mais là un trajet le week-end ce n'est plus du travail. »

« Si cela se trouve on passe à côté du grand amour. »

« Eh oui, la vie est ainsi faite, on passe à côté d'occasions exceptionnelles. »

….

« Sur ce, bye bye, je repasse demain. »

Cette secrétaire n'a pas la réputation d'être très farouche, elle n'hésite pas à parler sexe, toutefois personne n'a pu concrétiser. Effectivement, la connaissant assez bien, elle ne mélange pas le travail et le plaisir même si elle blague souvent et est toujours de bonne humeur. J'entretiens de bonnes relations amicales avec elle, à chacun de mes retours en France je lui ramène un petit cadeau pour les services qu'elle me rend.

….

En sortant de son bureau, je suis super heureux, j'allais pouvoir prendre ce train de légende [Agatha Christie a écrit un roman qui se passe dans ce fabuleux train]. Bon ce sera qu'une partie du parcours mais c'est mieux que rien. Pour moi, c'est un rêve d'enfant qui se concrétise, ce trajet s'annonce bien plus original qu'un classique vol en avion.

J'avais tout le week-end pour me déplacer et j'adore le train, on peut profiter du paysage et des personnes que l'on croise au gré du hasard, vivre un petit bout de leur vie et partager quelques moments sympathiques avec eux.

…..

Le lendemain en passant revoir notre secrétaire, je lui demande si tout se passe bien avec la réservation.

…..

« Bonjour, tu n'as pas de problème pour la réservation. »

« Non, mais tu vas avoir une personne qui va t'accompagner, quand elle a appris que tu prenais le train… » Je lui coupe la parole.

« J'espère que cette personne n'est pas un ou une emmerdeuse qui va me casser les pieds. »

Elle me fait signe de me taire. Je comprends tout de suite [j'ai fait une boulette.]

Effectivement, je sens une présence derrière moi.

Je me retourne. Tu es là devant moi, tu as le regard noir bien que tes yeux soit bleu.

« Bon visiblement, je dérange je reviens tout à l'heure. » D'un ton sec en partant.

….

Après une grimace. « Ha la la, c'est la voyageuse ?»

« Oui. »

« Apparemment, elle l'a pris pour elle, là, je crois que j'ai fait une grosse boulette involontaire, surtout que cela ne s'adressait pas à elle. »

Qu'avais-tu entendu surement la fin de la phrase à partir d'emmerdeuse, de toute façon c'est toujours comme ça les boulettes ou les malentendus.

« Tu sembles un peu beaucoup embêté de ce quiproquo. »

« Ben oui, c'est un petit bijou cette femme, je suis vraiment désolé. »

« Un bijou ? En toc ou un vrai. »

« Un diamant à l'état pur. »

« Un peu amoureux ? D'une none blessée en plus. »

« Pourquoi une none blessée ? »

« Regarde comment elle s'habille toujours bâchée jusqu'au cou, c'est vrai tu m'as déjà dit que tu n'aimes pas les filles sophistiquées, avec elle tu touches le gros lot, pour le blessé elle est comme toi, un ancien amour…j'arrête là… »

« Tu n'es pas sympa avec elle, dans un monde d'homme elle n'a pas franchement le choix pour s'habiller. »

« Alors là, tu en pinces vraiment pour elle. »

« On se côtoie dans les ateliers et dans les réunions, j'avoue que je l'apprécie beaucoup, mais cela s'arrête là, je suis un peu comme toi avec le travail et le plaisir. »

« Bon on dira ça comme ça, mais j'ai des doutes je commence à te connaitre, je veux bien t'arranger ça, en échange quand tu iras en France, tu me ramèneras un deuxième petit cadeau… Aller part, je la connais elle va bientôt revenir, c'est une tenace ton bijou. »

En sortant du bureau, je m'installe dans une salle de réunion libre pas très loin.

Mes pensées étaient un peu confuses :

[Je t'avais croisé en France, je t'avais retrouvé ici. J'avoue que la première fois que je t'ai croisé, tu ne m'as pas laissé indifférent, tu as la beauté de ces femmes des pays de l'Est avec ce petit accent charmant, un must plein de charme. Il y a des personnes quand tu les croises, il se passe quelque chose, tu fais partie de ces personnes. En plus, d'être une jolie petite brune pleine d'un charme discret, tu as les yeux bleus. A chaque fois, que l'on se voit, nous échangeons un sourire. Les circonstances avaient toujours fait que nous nous n'étions jamais retrouvés seul autour d'un café ou d'un repas. J'avoue que cette situation ne m'aurait pas déplu.

Mais là, la situation devenait tendue entre nous. Même s'il s'agissait d'un mal entendu involontaire.]

…..

Je te vois entrer dans le bureau de la secrétaire le regard noir. Je me suis dit, ce n'est pas gagné.Au bout d'un bon moment. Tu ressors avec la secrétaire en rigolant.

…..

Le lendemain, je passe récupérer mon billet.

…..

« Bonjour, tu as arrangé l'affaire. »

En faisant mine d'avoir oublié « L'affaire…. Ah oui………heu, tu sembles bien impatient…. Tu me dois un cadeau, je pense que tu passeras un très très bon voyage. »

« Je suis inquiet, le deuxième très est en trop, qu'est-ce que tu lui as raconté ?»

« Moi, rien de particulier. » D'un ton respirant l'innocence forcée.

« Bon, admettons. »

« Tu sais, je l'ai bien observé hier, finalement tu as raison, c'est un trésor caché, déjà il faudrait qu'elle arrête de se coiffée comme une vieille bibliothécaire et avec un petit tailleur elle serait pas mal du tout. »

« Alors tu vois. »

« Tu en pinces pour elle un peu quand même, aller tu peux me dire. »

Elle me criblait de questions.

……

« Je sens que tu tournes autour du pot, poses tes questions en face. »

« Si, tu joues le jeu, tu réponds franchement et tu ne fais pas le coup de l'anguille. »

« OK 3 questions pas plus, je réponds à chaque fois OUI ou NON. »

« Tu la trouves jolie ?»

« Oui. »

« Si elle te dit oui tu dis quoi ? »

« Indiscrète ta question. »

« Tu ne joues pas le jeu. »

« Bon, oui évidemment. »

« Tu es amoureux d'elle ?»

« Question gênante. »

« Alors je reformule : tu es un peu amoureux d'elle ? »

« Aller je te dis oui autrement tu ne me lâcheras pas. »

« Bon je connaissais les réponses mais je voulais te l'entendre dire. »

« Tu mijotes quoi ?»

« Un conseil, surtout tu ne vas pas la voir !»

« Pourquoi ? Si tu as tout arrangé. »

« Nigaud, tu sais ce qu'est un nigaud, de toute façon vous êtes tous les 2 des nigauds. Il faut savoir tourner la page sur votre passé et profiter de la vie. »

« C'est mon baptême aujourd'hui. »

« Aller part, si vous vous croisez vous aller vous dire des bêtises et ce serait dommage. De toute façon quand on commence à être amoureux on agit comme un bodet et c'est valable aussi pour elle. »

« Là, je pense vraiment que tu lui as dit des choses qu'il ne fallait pas. »

« Aller part, tu me diras merci plus tard. »

Arrivé à la porte, je tombe nez à nez avec toi.

Tu fronces un peu les sourcils ?

« Bonjour. »

« Bonjour. »

Finalement, tu me souris, en nous contournant nos yeux restent fixés l'un sur l'autre.

J'ai envie de te parler, mais je suis les conseils de notre secrétaire.

Le lendemain à la gare, je t'attends, quand je te vois descendre de ton taxi.

Ma surprise est grande. Pour la première fois je te vois habillé et coiffée en femme sexy. Heu…. je veux dire en jupe et les cheveux au vent.

Tu es divine, une none aux dires de la secrétaire ? Si toutes les nones sont comme ça, moi je veux bien heu… bon un peu plus tard. En claire, tu as une sensualité à réveiller un mort cela change vraiment de tes habituelles tenues heu … de none.

Je pense tout de suite : [pour une none pas mal]

Tes cheveux noir corbeau se balancent avec légèreté, tu souries.

Arrivée à ma hauteur : « On se fait la bise, on n'est pas au travail, ici. »

Pour me faire cette bise sur la joue, tu prends ton temps, cette bise je l'ai ressenti pleine de sensualité et de désir.

Je pense : [je suis pardonné de ce malentendu.]

…..

Devant le guichet d'enregistrement, la contrôleuse te dit « Votre compagnon n'a que ce sac comme bagage. »

Tu te retournes en rigolant : « Chéri, tu n'as que ça comme bagage ? »

Je ne sais pas ce qui m'a pris : « Je n'ai que ça mon amour… »

Maintenant, la contrôleuse te chuchote quelque chose à l'oreille, tu réponds, j'ai beau tendre l'oreille, je n'entends rien.

Tu te retournes.

« On n'a pas à changer de wagon, le convoi est coupé en deux à la jonction des lignes. »

….

Nous sommes dans la salle des pas perdus, à attendre l'arrivée du train.

….

« Je dois aller aux toilettes… c'est la nervosité. »

Je pense : [nerveuse pour un simple voyage en train !]

« Pendant ce temps, j'en profite pour aller au magasin là-bas pour voir, s'il y a des choses à grignoter pour le voyage, tu veux quelque chose ? Et le premier sorti attend l'autre devant le mur en béton là-bas. »

« OK, si tu trouves du chocolat … le reste tu ne trouveras pas dans ce magasin. »

« Dis toujours. »

« Non … si t'es sage je te dirai plus tard… » Déjà tu te diriges vers les toilettes, en me faisant un petit signe de la main.

……

Je ressorts du magasin, tu es là à m'attendre. Je te trouve de plus en plus attrayante et ce petit sourire qui est revenu à tes lèves, l'incident est vraiment clos.

Je pense que c'est à ce moment où je me suis dit : [Il y a plus que de l'attrait physique avec cette fille.]

…..

« Tu as trouvé quelque chose ? »

« Du chocolat et des petits trucs. »

« C'est quoi ces petits trucs. »

« Ah, je te le dirais plus tard. »

En t'approchant de moi, très près « Aller dit moi. »

« Plus tard, comme toi. »

« T'es pas très gentil avec les femmes, les français n'ont pas cette réputation normalement. »

« Chacun a ses secrets. »

« Moi, j'ai dit que je te le dirai, mais pas là. »

« Bon, aller regarde, des gâteaux, des brioches avec de la confiture. »

En te penchant vers moi « Tu vois tu sais être gentil, quand tu veux. » Tes lèves m'effleurèrent la joue. Je sentis ton souffle et ton odeur enivrante.

….

En allant vers le train.

« Tu sais, la contrôleuse nous a pris pour des amants, je me suis arrangé avec elle, nous serons seul dans le compartiment. »

« Collègues et amants ce n'est pas forcement incompatible, c'est même courant surtout quand la collègue est une jolie femme. »

« Oui, en effet... » A ce moment, tu me jettes un regard lumineux comme si tu avais atteint le but que tu cherchais.

Un fois entrée dans le compartiment.

« Qu'elle place tu veux ?»

« Celle-là. »

On s'assoie, on s'observe, toujours mes pensées :

[Finalement cette contrôleuse, s'était-elle vraiment trompée. En dehors de cet incident, quand j'y repense, lorsqu'on se croise dans l'entreprise, nous avons toujours un sourire l'un envers l'autre, nous sommes tous les deux un peu gênés. Nous prenons toujours beaucoup de précaution l'un envers l'autre… Tu sembles rêveuse aussi…. Penses-tu la même chose que moi en ce moment. Et cette secrétaire que t'avais telle dit ?]

Dans mes pensées, j'ai dû avoir un moment d'égarement, je n'avais pas remarqué que tu avais déboutonnée si bas ton chemisier, les bords de ton soutien-gorge ainsi que l'amorce des premières rondeurs de ta poitrine sont nettement visibles maintenant.

Tes doigts commencent à jouer avec tes bas, j'entends ces petits claquements quand tu relâches la soie.

Ces claquements, acte innocent ? Maintenant j'ai des doutes… un conseil de notre secrétaire peut-être.

« Le train va partir bientôt. » Tu me sembles très fébrile.

« Vu l'heure dans 5 mm. »

« Enfin, j'espère qu'il n'y aura personne avec nous. »

« Oui se serait pas mal de rester tous les deux dans ce compartiment. » Je vois à nouveau cette petite lueur dans tes yeux…visiblement tu tiens particulièrement à ce que nous soyons seul.

….

Un coup de sifflet, le train démarra doucement….

Au bout de quelques minutes, tu veux mettre ton sac sur l'étagère en haut au-dessus de toi.

…….

« Attends, je vais t'aider. »

« Non ne bouges pas, je dois y arriver seule. »

« Enfin comme tu veux. »

« ça s'appelle l'égalité homme femme, et je ne suis pas une emmerdeuse, moi !»

Aller prend ça dans les dents….

« Moi j'appelle ça de la courtoisie. »

« Regarde bien ce qu'une femme agile et libre sait faire. »

Mais, tu n'es pas assez grande pour poser ton sac sur l'étagère, tu te mets sur la pointe des pieds, quand tu lèves les bras, ta jupe se relève très haut, elle ne cache plus grand-chose, joli spectacle, elle passe au-dessus de la lisière de tes bas, je peux voir la peau de tes cuisses, deviner les premières pliures de tes fesses, ta culotte je pense que ce n'est qu'une question de millimètres. Mais tu poses un pied sur la banquette pour t'aider… et là …. Une petite culotte en dentelle rouge fait son apparition.

Cette petite culotte au tissu si fin laisse deviner la couleur de la peau de ton intimité. Un pli était entré dans la fente qui sépare tes lèves. Le tissu moule parfaitement les volumes de ce trésor doux et charnu.

….

Mes pensées sont vraiment de plus en plus troublées :

[Je me dis que me fait-elle. Je n'avais qu'une envie, enlever cette culotte, goutter à ton sexe avant de l'explorer plus profondément. Cette envie était bloquée par un désir étrange, pas que de l'attrait physique. Mon âme tourmentée était visiblement prête à revivre une histoire de cœur au long cours. De toute façon, si c'était vraiment une histoire de cœur, je préférais passer pour bodet momentanément et ne pas réagir, te laisser faire cette leçon de séduction fort agréable. Aurais-tu apprécié que je réagisse tout de suite, dans ce genre de jeu il est bien plus excitant de cueillir un fruit qui résiste un peu…mais je ne pourrais pas résister longtemps. Au fond de moi-même, mon âme avait un désir vivre une histoire longue et dans ce cas on devint prudent on fait attention à ce que l'on fait et aux réactions de l'autre. Quand il ne s'agit que de sexe tout est simple, mais quand le cœur vient se mélanger au sexe tout devient compliqué.]

Mon sexe, lui ne se posait pas tant de questions !

Après avoir fini ton opération rangement, tu retournes pour t'assoir, tu me souris, tu sembles contente de ta prestation.

« Hé, t'as vu un fantôme, t'es tout bizarre. »

« J'ai eu un gros coup de chaleur. »
« Tu es malade. » D'un air ingénu.

« Non, mais tu m'as vraiment troublé, je crois que je ne résisterai pas la prochaine fois. »

« Tu as vu des choses que tu n'aurais pas dû voir ? »

« Je ne sais pas si je ne devais pas les voir, cette chorégraphie était merveilleuse. »

« Hooo, j'espère que je ne t'ai pas choqué. »

« Une torture de l'esprit et du corps cette très jolie prestation. »

« Bon, alors tout va bien, si cela t'a plu. »

« Oui et non, une envie de toucher irrésistible qui me sera difficile de contrôler longtemps. »

« Alors, on verra bien. »

« Ce on verra bien est énigmatique ? Je trouve. »

Tu me fis un petit sourire. « A toi de comprendre… »

….

Le train était sorti de la ville.

…..

« Tu as raison, il fait chaud, ici. »

« Je dirais même de plus en plus chaud. »

……

Tu relèves ta jupe à la limite de l'indécence, un peu plus même, oui quand on fait plus que deviner la petite culotte d'une femme on peut dire ça je pense [Sans me regarder : par timidité ? Hum… ruse féminine peut-être], tu roules un premier bas, puis le deuxième, une fois enlevé ces deux charmants accessoires.

« Ils sont très bien ces bas qui tiennent seul, mais un peu chaud je trouve, tu sais la secrétaire adore ce genre de bas cela lui ferait un bien joli cadeau… Tu en penses quoi ?» Tu ne me regardes toujours pas, gène ou pas, tu penses sûrement que tu es peut-être aller un peu loin dans ce petit jeu de séduction ? Vraisemblablement, tu as les pommettes qui ont rougi.

Je te fis un sourire, un instant d'hésitation…. « Je lui dois un cadeau, mais dans notre cas présent, il faut dire que la personne qui les porte à les qualités pour les mettre en valeur. »

« Je vais les ranger. »

Tu me regardes, me lances un sourire, tu te lèves.

Pour aller rechercher à nouveau ton sac.

« Tu peux m'aider ? »

« Tu veux bien que je t'aide cette fois-ci ? »

« Oui, cela s'appelle courtoisie, il parait… »

Tu es montée sur la banquette.

J'avoue là à ce moment précis, je ne savais pas trop où mettre mes mains, ton chemisier est sorti de ta jupe, une nouvelle fois ta jupe est arrivée tellement haut qu'elle ne cache plus grand-chose.

Je pense : [c'est vraiment un appel au crime.]

Tu tournes la tête. « Tu fais quoi ?»

« Ben. »

« A ton âge, tu ne connais pas encore les femmes »

« On ne connait jamais assez bien les femmes »

En secouant la tête « Une femme pardonne toujours à celui qui tente sa chance jamais à celui qui la rate ! »

Je compris le message.

Mes mains passent sous ta jupe pour te tenir ou te caresser, je me souviens plus très bien.

Ma tête passe sous ta jupe, j'embrasse tes fesses si douces.

Je les sens se contracter sous mes baisers, tu te cambres, ma main glisse entre tes cuisses, je peux sentir la chaleur de ton intimité, ta culotte est déjà humide, tes lèves sont gonflées.

Tu redescends : « Tu vois ce n'est pas difficile, il suffit d'oser et moi avec toi je suis prête à faire tout ce que tu veux. »
Tu déboutonnes ma chemise, puis mon pantalon, puis ce fut au tout de mon slip.

Tu me pousses sur la banquette du train, tu relèves ta jupe et enlèves ta culotte.

« A oui, j'ai oublié. » Tu vas mettre le verrou à la porte.

En revenant, tu as un regard de prédatrice celui de ces lionnes ou panthères qui ont repéré une proie et qui se délectent d'avance du repas qu'elles vont faire….

Tu me chevauches, je dégrafe ton chemisier, puis ton soutien-gorge.

« Tu penses que rien que les mouvements du train peuvent nous faire jouir… »

« Avec quelques aiguillages placés aux bons moments, oui… »

Il faut dire que la voie de chemin de fer n'était pas en très bonne état, nous étions quelque peu secoués, mais notre activité en profitait bien.

Toujours est-il, moi il me reste une chemise grande ouverte et toi ta jupe relevée à la taille.

Je pense qu'il aurait était bien plus simple de les enlever mais le manque de temps et ce désir intense qui existe entre nous ne pouvait attendre.

Tu t'es empalée sur moi, avec ce petit coup de rein qui permet un assemblage parfait entre nous et que je connais très bien maintenant….

Tu commences par des mouvements lents du bassin, tes bras m'enlacent le cou. Tu te rapproches de moi, m'embrasses à pleine bouche, nos langues se mélangent.

« Tu vois un baiser ça ne se trouve pas en magasin. »

Tu poses ta bouche sur mon épaule, je sens que tu cherches la meilleure position pour toi, jusqu'au moment où le train passe sur un aiguillage un peu chaotique, tu plantes tes dents sur mon épaule, je sens ton corps se contracter.

« Un aiguillage bien placé. »

« Très bien placé. »

Pour toi ce fut le signal de départ, ton corps est devenu bien plus nerveux, tes mouvements bien plus vifs. La pression monte en moi. Tu accélères tes mouvements… j'ai de plus en plus de mal à me retenir… jusqu'au moment où l'explosion finale arrive nos élixirs se mélangent. Là, je sens vraiment tes dents se planter dans mon épaule… Tu continues tes mouvements pour profiter au maximum de la dureté de mon corps pour t'immobiliser enfin, nous sommes restés quelques temps enlacés à nous embrasser.

Tes baisers ont la douceur et la chaleur d'une brise d'été… ta peau est douce comme de la soie…

Dans ce wagon, il faisait très chaud, la sueur perlait sur nos corps, ce qui te rendait encore plus sensuelle.

Ta bouche m'embrasse l'épaule, le pardon pour m'avoir mordu, je pense.

….

Tu te relèves, tu ôtes ta jupe. Tu me prends par les mains pour me tirer, tu enlèves ma chemise.

« Hum… pas mal pour ton âge… et toi tu me trouves comment ?»

« Hum…. pas mal aussi. » je m'approche te ton visage « Hum, des petites rides aux coins des yeux ? »

Tu fronças les sourcils « Tu manques vraiment d'éducation, on ne parle jamais de ses rides à une femme. »

« Mais c'est ce qui fait ton charme et ce minois si charmant. »

« Un peu timide, un brin garnement, tu me plais, surtout ne change pas. »

….

« On ferait mieux de transformer une baquette en couchette tout de suite. »

« Effectivement ce serait plus pratique »

« Je vais chercher à boire, je te ramène une bouteille. »

« Achète une grande bouteille pour tous les deux, maintenant on peut boire quand la même bouteille. »

« Si l'un de nous à une maladie contagieuse, c'est trop tard maintenant. »

….

Après être passé au wagon restaurant, je reviens dans le compartiment tu es allongée sur le ventre les fesses à l'air, tu as mis un bustier et fait un chignon avec tes cheveux.

Je pose doucement la bouteille sur l'autre banquette.

En regardant tes fesses, impossible de résister, je m'approche doucement pour déposer un baiser.

« Encore. »

« Tu ne dormais pas ! »

Je continue à t'embrasser, et à masser tes fesses, elles se contractent, ton bassin se cambre, tes reins se creusent….

Je me déshabille pour monter sur cette couchette.

Je me mets à nouveau à t'embrasser les fesses et à les caresser. Je remonte doucement dans le creux de tes reins.

Au fur et à mesure que je remonte, je pousse ton bustier, ma bouche se trouve bloqué par ton soutien-gorge, je le dégrafe, et reprends mon périple. Maintenant je ne peux plus relever ton bustier, il est bloqué par tes aisselles.

Je profite que tu ais fait un chignon pour t'embrasser dans le cou.

Mon sexe est maintenant en contact avec tes fesses, je sens leurs contractions régulières, je n'ai qu'une envie, te prendre dans cette position.

Je te fais un bisou sur la joue, tu tournes la tête pour me tendre ta bouche.

Ma main glisse entre la couchette et ton corps pour caresser un de tes seins.

Je sens que tu veux te retourner.

….

Tu t'allonges sur le dos après avoir enlevé ton bustier.

Je m'allonge sur toi.

« En sentant tes fesses, j'ai eu une envie irrésistible. »

« Moi aussi. »

« J'ai pensé que s'était trop tôt, j'avais besoin de tes lèves de goutter ton corps. »

« Alors, nous sommes vraiment faits l'un pour l'autre, j'ai pensé la même chose en même temps que toi, nous avons le temps deux jours ensemble à faire que ça. »

…..

Nous commençons, une nouvelle étreinte.

Nos bouches et nos langues fusionnent à nouveau.

Ma bouche quitte ta bouche pour commencer à embrasser ton corps.

Je n'avais qu'une envie ressentir toutes les vibrations de ton corps sous mes baisers et mes caresses.

Mes mains tiennent tes seins, ma bouche hésite, le sein gauche ou le sein droit ? Le gauche évidemment pourquoi ? Je suis gaucher et c'est le côté du cœur.

Ma langue titille ton mamelon déjà bien gonflé, puis mes lèves se posent sur ce petit bouton bien joli et gonflé, bisous, suçons se succèdent

Il faut aussi s'occuper de l'autre, celui de droite, ne jamais faire de jaloux dans une famille.

Après avoir bien joué avec ces merveilleux fruits, je poursuis la découverte de ton corps, ton ventre, ton nombril, ton corps je le sens fébrile sous mes caresses ; mes mains sur ton ventre, tes hanches, un plaisir partagé.

Enfin j'arrive à ce joli herbage. Je découvre une toison bien entretenue, parfaitement taillée.

Je me suis dit :

[Je pense que je me suis fait prendre comme un bleu, un insecte pris dans une toile d'araignée. Une très jolie la toile d'araignée mais tu as fait tout ce que tu voulais de moi, ce soin apporté à ton intimité le hasard ? Hum…J'ai des doutes et cette secrétaire quel rôle dans cette histoire, une none ne prend pas tant de soin à tailler sa toison, cette taille un conseil qu'elle t'a donné. Mais bon, il fallait peut-être… sûrement… une aide extérieure pour nous trouver. Les âmes blessées sont farouches, un petit coup de pouce du destin, peut-être utile et suffisant pour les libérer de leurs mauvais souvenirs.]

…..

Je profite de cette nouvelle découverte en respirant et sentant l'odeur de ton intimité.

Tu as les jambes écartées, je commence à embrasser tes lèves.

…..

Je trouve la position pas très pratique, je choisis te me mettre en position du 69.

…..

Je sens une main me saisir le sexe.

Mes mains passent sous tes cuisses, mes doigts écartent tes lèves. Ma langue commence à explorer ton intimité, d'abord sur les bords puis de plus en plus profondément.

Ta main me serre en fonction de ton plaisir.

Quand tes lèves sont devenues bien gonflées, je remonte pour trouver ce petit bouton on/off et le titiller à son tour.

Ah là quand j'arrive dessus, je le compris rapidement, tes cuisses me serrèrent la tête, ton corps est devenu incontrôlable. J'insiste, tes cuisses me serrent de plus en plus fort.

Je reprends ma respiration, ton corps redevint calme.

Mais, je te réserve une petite surprise, je pose ma bouche à l'entrée de ta caverne du plaisir comme pour faire un suçon, et j'aspire, ton corps à nouveau se contracte bouge, je recommence plusieurs fois d'affilé.

Ton corps, je ressens toutes ses vibrations de plaisir sous mes aspirations….

…..

Je me retourne, pour m'allonger sur toi dans le but de fusionner.

Nos bouches fusionnent à leur tour.

Je sens ton corps se tortiller sous le mien.

Ma bouche s'approche te ton oreille.

« Je t'aime. »

« Moi aussi »

Nos bouches fusionnent à nouveau malgré la danse que nos sexes réalisent. Au moment de l'explosion finale, j'entends un soupir de soulagement, non plutôt de plaisir s'échapper de ta bouche.

Cette étreinte n'a déjà plus rien à voir avec la première, la première nous n'avons rien contrôlé ou pas grand-chose le désir était tellement grand et fort, il était bestial. A la seconde étreinte, je commence à connaitre ton corps, les choses sont plus contrôlables même si je dois encore comprendre encore beaucoup de choses sur ce que tu apprécies le plus.

Nous sommes restés un moment enlacé, tu as voulu passer sur moi, tu m'as calé le dos avec tous les oreillers que tu as trouvé.

« Tu restes combien de temps dans mon usine. »

« Là, une semaine. »

« Tu annules ton hôtel et tu viens chez moi. »

« Ok si tu veux, mais il faut les avertir. »

Tu me demandes le numéro de téléphone de l'hôtel, tu te fais passer pour une secrétaire et annule la réservation.

« Tu vois c'est simple ! »

« Tu sais aussi ce que tu veux. »

« Tu sais, on ne vit qu'une fois et le bonheur quand tu le tiens tu le lâches plus, je suis prête à me battre pour le garder. »

« Hum, une charmante guerrière alors. »

« Tu restes combien de temps en déplacement d'où nous venons ? »

« Encore un an, comme toi, je crois. »

« Oui, t'es au courant ? »

« Hé, Oui. »

« Ha, et après chez moi ? »

« 6 mois, c'est ce qui est prévu normalement. »

« ça fait encore 1 et ½ ensemble, et après ? »

« Chacun part de son côté. »

Tu te redresses, tu fronces les sourcils. A nouveau ce regard noir, si tu avais eu des mitraillettes à la place des yeux je ne serais plus de ce monde. Je vis que tu avais un doute, un petit sourire….

« Mais non, deux solutions nous continuons à barouder ensemble ou nous devenons des sédentaires. »

Tu me fais un bisou sur la joue « Moi la deuxième solution me plait et en France, il fait plus chaud l'hiver et je parle parfaitement le français, toi tu ne connais pas ma langue. »

…….

« Il commence à faire nuit, on pourrait aller manger. »

« Bonne idée. »

Tu te lèves, t'habilles, je te regarde, surtout quand tu as mis ce Jean ultra serré, tu faisais des contorsions pour l'enfiler.

Tu te retournes.

« Bin, alors. »

« Bin rien, je te regarde… Le Jean c'est toi qui l'enlève, moi, je n'y arriverais jamais. »

Tu t'approchas de moi. « Dit-moi pas encore que je te trouble à ce point. »

« Je crois que je pourrais jamais ne pas être troublé ! »

« Même quand je serais vieille ? »

« Tu seras toujours une muse pour moi. »

« Dans 10 ans, si tu me regardes encore comme ça, on refait ce voyage. »

« Alors réserve déjà les billets. »

Tu me prends par les mains pour me faire lever.

Tu trouves un Jean et un tee-shirt qui te plaisent dans mon sac.

« On ira bien ensemble comme ça. »

Je m'approche de toi.

« Il y a 2 petites boules qui pointent à travers ton bustier, là. Normale ? »

« L'excitation et l'amour mon petit… ».

….

Au restaurant

….

Tu as posé tes pieds sur les miens.

Entre les plats nos mains se caressent.

J'avais le choix te regarder dans les yeux ou m'égarer dans ton bustier avec un petit décolleté soft mais avec ces deux petites boules qui pointent toujours à travers le tissu.

« Tu ne les trouves pas un peu petits ? »

« Quoi ? »

« Mes deux collines que tu regardes. »

« Elles sont parfaites, de toute façon la nature fait toujours bien les choses. Petite ou grosse une poitrine est toujours jolie. »

« Donc tu les trouves trop petits mes seins. »

« Il vaut mieux caresser et gouter un sein naturel que du silicone. »

« Je ne touche à rien alors. »

« Tu voulais faire quoi ? »

« Je pensais depuis quelques temps à les faire gonfler. »

« Moi à ta place je ne toucherais à rien. Autrement ce ne sera plus toi. »

Tu te levas me fis un baiser sur la joue.

« T'es sûr ? tu ne regretteras pas. »

« Non, ils sont tellement doux et agréables à caresser comme ça. »

Je pensais [Les femmes et leurs seins toujours à se poser les mêmes questions : trop petits, trop mous et j'en passe…]

Vers la fin du repas, tu discutes en russe avec le serveur.

« Tu parles le russe ? »

« Oui, un peu, je lui ai demandé qu'il nous ramène du dopant à tous les deux. »

« Et. »

« Il va nous ramener ce qu'il faut, il m'a garanti que nous ne dormirons pas beaucoup cette nuit. »

Après avoir bu cette Vodka aux herbes de Sibérie. Nous partons.

De retour dans la cabine.

Tu te retournes.

« Déboutonne mon Jean. »

« C'est impossible à enlever ce machin. »

Tu me prends par les mains, tu les guides.

« Tu vois c'est bien plus facile à enlever un Jean qu'à mettre. »

Tu enlèves ton bustier.

« Ma culotte, je te fais un court ou tu l'enlève seul ? »

« Là je vais y arriver, mais la prochaine fois, je veux bien un petit court. »

Je prends ta culotte de chaque côté de tes hanches, je la fais glisser doucement jusqu'à tes pieds. Ma bouche s'égare dans ta petite végétation.

« Te te te te te. » tu me tires pour me relever.

« J'ai fait une bêtise ? »

« Non, mais c'est à mon tour de m'amuser en découvrant ton corps. »

Tu me déshabilles, tu me pousses puis t'allonges sur moi.

Tu m'embrasses.

« A mon tour de naviguer sur ton corps. »

Je te sens descendre progressivement.

Ton parcours me semble bien compliqué, tu ne connais pas la ligne droite, caresses et bisous tendres sont aussi un de tes dons.

….

Une de tes mains saisit mon sexe, le bout de ta langue commence à l'effleurer, puis tes lèves.

Un moment, tu le prends pour une glace Esquimau puis pour une sucette….

Tu te relèves pour t'empaler sur moi, je dois reconnaitre que tu es une formidable cavalière, une ex-none transformée en amante adorable.

….

Après cette nouvelle étreinte, je pense que nous avons subi le contre coup de la dopette du serveur, ce mélange d'alcools nous est tombé dessus sans nous en rendre compte.

Cette couchette d'une place était bien trop large pour nous. Nous avons dormi emmêler d'un dans l'autre ou l'un sur l'autre. Durant la nuit je sens tes mains me caresser de temps à autre, je te réponds par des caresses.

Nos étreintes ont dû faire monter la chaleur dans notre compartiment, il fait chaud, en plus l'un contre l'autre on se tient chaud, malgré tout nous sommes enlacés, on ne veut rien perdre de ces premiers contacts charnels et corps à corps serrés

……

Le jour du matin se lève.

……

Tu commences à t'éveiller.

Tu te lèves, mais tu ne sembles pas très bien réveillée.

Tu es à la fenêtre.

« Tu devrais regarder le paysage, il est fantastique avec cette brume matinale. »

Je me lève à mon tour, j'avoue que je n'avais pas forcement les yeux bien en face des trous.

Je te regarde, cette vue de dos, hum. …

N'entendant plus rien, tu te retournes

« Tu fais quoi ? »

« Je me réveille »

« Si ton cerveau n'est pas bien réveillé, ton corps lui me semble bien réveillé. »

« A quoi tu vois ça ? »

« Devine ? visiblement je t'impressionne toujours autant. »

« Je crois que je ne m'habituerais jamais et resterais toujours impressionné. »

Tu te retournes « Viens m'enlacer et regarder le paysage avec moi. »

Je te prends dans mes bras, je sens ton corps se contracter et vibrer.

« Tu devrais avoir l'habitude, je sens ton corps fébrile. »

« Je suis comme toi, je ne m'habituerais jamais, tu me fais trop d'effet. »

« Alors 1-1 »

« Oui, je dois l'avouer et il faut que cela reste comme ça, à chaque fois que l'on se touche, il faut que cela reste magique. »

Mes mains te caressent le corps, entre tes seins ton ventre l'intérieur de tes cuisses elles ont de l'occupation…

Il me semble que tu ne regardes plus beaucoup le paysage, tes mains sont agrippées aux poignées de la fenêtre.

Je te caresse le dos pour descendre doucement aux creux de tes reins.

Ma bouche suit ta colonne vertébrale en arrivant sur tes fesses, tu te cambres mes doigts les massent à pleines mains, ton bassin ondule.

Quand, je remonte, tu écartes les cuisses, nous fusionnons et toujours ce petit coup de reins que tu as pour que nos sexes entre en symbiose.

« Caresses moi et ne bouge pas, je veux te ressentir au rythme des raccords des rails. »

……

Mes mains te caressent les seins et le ventre.

Tu essayes de me voler des bisous en tournant la tête et en passant un de tes bras par-dessus mon épaule.

Au bout d'un moment tu me dis tu peux y aller.

Mes mais se posent sur ta taille et au rythme du train nous faisons des aller et retours l'un dans l'autre jusqu'au moment fatale…….

….

Après de cette nouvelle étreinte.

….

« On devrait s'habiller et aller déjeuner cela m'a donné faim. »

« Moi aussi, finalement ce réveil était sympa. »

Tu t'approches, me déposes un bisou sur la joue.

« Il aurait été dommage de rater un tel voyage en train. »

Je te prends par la taille, je te demande doucement au creux de l'oreille

« La première fois, quand tu as monté sur la banquette, hasard de l'ingénue ou préméditation de la femme fatale. »

Tu tournes la tête, en la secouant et en souriant.

« Toi, tu ne comprends vraiment rien aux femmes, je t'explique, une femme ne montre que ceux qu'elle veut quand elle le veut et elle sait parfaitement ce qu'elle montre et à qui elle le montre. »

« En clair, tu as fait ce que tu voulais de moi ?»

« Ce que femme veut dieu le dieu, mon petit gars. »

« Donc je me suis fait avoir. »

« Oui, mais tu n'as pas résisté beaucoup, un peu timide au démarrage, mais tu étais tellement mignon. Je me suis vraiment amusée avec cet incident. »

« Hum, … La secrétaire est dans le coup ? »

« Secret de femmes… avec un grand S. »

« D'accord. »

« Je sais que tu as dit à la secrétaire que j'étais un diamant. »

« Elle est vraiment complice, alors ? »

« Tu sais avec les secrétaires et la solidarité féminine rien ne résiste. »

« Tu avais un plan B, si celui-ci ne fonctionnait pas ? »

« Bien sûr, et toi t'avais un plan ? »

« Oui, courtoisie et une cour respectueuse enfin jusqu'à un certain point. »

« Au retour dans une semaine, tu me fais ton numéro pour voir, on fait comme si s'était notre premier voyage, d'accord ?»

« Oui, pourquoi pas on peut rigoler un peu. »

« Me faire courtiser comme autrefois le rêve, Je te laisse jusqu'au soir si tu n'as pas abouti, moi je te montre mon plan B, tu verras impossible de résister. »

« Aller on va manger, je suis dégouté. »

Tu te retournes, tes bras m'enlacèrent le cou, tu m'embrassas.

« Tu m'aimes toujours ? »

« Qu'est ce tu veux que je répondre, je me suis fait avoir, mon orgueil de male en a pris un coup, mais je t'aime quand même, ça ne change rien. »

« Ah, t'es mignon, tu sais en amour l'orgueil tu le mets dans la poche et tu aimes un mouchoir dessus c'est tout, au retour on regarde un peu le paysage bien enlacé. »

« C'est tout comme programme, enlacé. »

« Un peu timide au démarrage, un peu optimiste maintenant. »

« Allumeuse au démarrage, vierge effarouchée à la fin du voyage. »

« Si c'est comme ça, mon petit gars au retour tu as intérêt d'assurer. »

……..

Le retour s'annonce apparemment mouvementé. Jeu de rôle……humour, érotisme.

Pour certains passagers, ce voyage fut surement un peu long, pour nous bien trop court.

……

Depuis ce premier voyage, nous faisons régulièrement un voyage dans un train de légende à travers le monde pour écrire notre légende….

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