L'écho des morfondus

burninglife

Les profondeurs les plus sombres
Jusqu'à la petite lueur,
L'atmosphère reste pénombre
Et les met en sueur.
Toute la végétation morte
Les déracine de la terre,
Même s'il n'y a pas de porte
Les murs ressentent cette guerre.
On arrive plus à briser les chaînes,
Les somnifères n'endorment pas nos peines.
On arrive plus à briser la glace,
La communication ne trouve pas sa place.


On arrive plus à retrouver la bise, 
Les ailes n'arrivent plus à se déployer.
On ne voulait vivre qu'à notre guise, 
Mais, tel un détenu, on se met à larmoyer. 
Pris par des courants brutaux, 
Les appels à l'aide ne serviront à rien. 
L'écho ne transperce que dalle. 
On a peur de dépérir sur ce terrain.


On ne peut pas voir notre humeur,
Ça revient à ne rien ressentir.
On sera à la recherche du bonheur,
Dans toute cette misère qui cesse de partir.
Pourquoi on nous inflige ceci ?
Le lac était beau loin des abysses.
On n'arrive plus à être assis,
On reste toujours épier par le maléfice.


On arrive plus à retrouver la bise,
Les ailes n'arrivent plus à se déployer.
On ne voulait vivre qu'à notre guise,
Mais, tel un détenu, on se met à larmoyer.
Pris par des courants brutaux,
Les appels à l'aide ne serviront à rien.
L'écho ne transperce que dalle.
On a peur de dépérir sur ce terrain.

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