L'enfance du boa

didier-braque

Déborah était rapidement devenue une accro du sexe.  Elle ne pensait plus qu’à ça. Même et surtout en classe, quand elle s’ennuyait à en mourir, elle adorait plonger discrètement la main dans son jean, glissant sous la petite culotte, elle faisant doucement descendre un doigt préalablement humecté jusqu’à son clitoris qu’elle excitait par de légères pressions. Elle le faisait ensuite délicatement tourner autour, tout en fixant attentivement le prof d’un regard attentif. Elle ne tardait pas à sentir son petit bouton gonfler et les caresses répétées de la pulpe de son doigt sur cette partie si sensible de son anatomie lui procuraient des sensations d’excitation qui lui irradiait tout le corps, montant jusqu’au cerveau.
Elle descendait ensuite son doigt le long de ses petites lèvres dont elle caressait l’intérieur soyeux et délicat avant de le faire glisser dans la moiteur humide de son con. Elle en explorait alors les parois douces et chaudes, faisant aller et venir son doigt dans tous les sens. Elle aimait s’attarder sur la face antérieure de son vagin. Elle pressait fermement le bout de son doigt à l’endroit où de petites stries se dessinaient et une forte sensation d’extase ne tardait pas lui monter à la tête. C’est à ce moment là que les enseignants masculins la pensaient fascinée par leurs cours et que les plus prétentieux croyaient qu’elle était subjuguée par leur charme.
Quand ces prémisses l’avaient mise dans un état d’excitation suffisant, elle prétextait une envie pressente – ce qui était effectivement le cas - pour aller poursuivre sa masturbation aux toilettes. Elle défaisait alors complètement son pantalon et aussi la plupart du temps ses chaussures, et posant ses deux pieds nus sur les rebords de la cuvette, elle se plaçait à califourchon au dessus, écartant largement les cuisses de chaque côté. Elle se saisissait alors de ses petites lèvres, sur lesquelles elle tirait fermement, avant de glisser deux ou trois doigts à l’intérieur de son con revenant plusieurs fois sur les parois. Elle continuait de s’exciter longuement le clitoris et son plaisir ne tardait pas à monter. Elle rejetait la tête en arrière et un liquide blanchâtre et visqueux sortait alors de sa chatte.
Elle avait vite compris qu’elle remporterait un vif succès à laisser la porte des toilettes légèrement entrouverte. Comme cela avait lieu pendant les cours, elle avait attendu longtemps au début. Mais son petit manège avait vite fait le tour du collège, et les mecs avaient rapidement pris l’habitude de défiler aux toilettes. Elle s’était aperçue que ceux qui se ventaient le plus de leurs exploits sexuels étaient en général ceux qui en faisaient le moins. Nombreux étaient ceux qui se contentaient de la regarder par l’entrebâillement de la porte, sans rien oser entreprendre, trop contents de profiter du spectacle qui s’offraient à eux. Certains venaient occupaient les toilettes voisines, pour tenter de glisser un œil par-dessus ou par-dessous la cloison dans laquelle de nombreux trous avaient également étaient percés, que l’administration tentait tant bien que mal de reboucher, se demandant certainement pourquoi ils réapparaissaient encore plus vite.
Rares étaient ceux qui osaient ouvrir complètement la porte pour la contempler plus aisément. Les plus jeunes étaient tellement fascinés par la vision de ce qu’ils découvraient probablement pour la première fois dans la réalité, qu’ils en restaient bouche bée. Elle s’approchait des plus ahuris, et plongeant prestement sa main dans leur pantalon, elle les aider à faire ce qu’ils n’osaient pas et prenait son sexe dans sa main en le branlant vivement. Quand la bite lui paraissait appétissante, elle passait quelques coups de langues sur le bout du gland, tirant sur la peau pour le décalotter. La plupart étaient tellement excités qu’il suffisait qu’elle les prenne dans la bouche pour qu’ils éjaculent. Ils y prenaient rapidement goût, et devenaient plus entreprenants. Elle adorait les voir baisser leur pantalon et se branler ostensiblement devant elle.
Elle refusait alors ses faveurs, ou leur demandant du fric en échange, elle augmentait au fur et à mesure ses tarifs, ne faisait plus de fellation que contre espèces sonnantes et trébuchantes. Elle les léchait alors dans tous les sens, tournait autour de leur bite, leur tirant fermement la peau des couilles, tout en les pompant vivement. Elle engloutissait leur bite au fond de sa gorge, leur malaxant les couilles et en leur caressant la peau du périnée, elle savait parfaitement comment les faire jouir rapidement, se délectant de leur sperme qu’elle avalait jusqu’à la dernière goutte, ou qu’elle s’étalait ostensiblement sur tout le corps, entre les seins, sur le ventre. Elle se replaçait sur le couvercle des chiottes et leur présentait alors sa vulve dégoulinante de mouille pour se faire elle aussi sucer la chatte et le clitoris, et leur offrait alors, ô suprême récompense, le droit et le privilège ultime de s’introduire dans son vagin et elle se faisait ainsi prendre sauvagement au dessus de la cuvette des chiottes.
Quand ils n’avaient rien à lui offrir, elle les laissait en plan, la bite à l’air. Et elle les imaginait obligés de finir de se branler tous seuls en pensant à elle.
Elle revenait alors dans la classe d’un air dégagé. L’heure passait ainsi rapidement sous le regard concupiscent des élèves masculins qui serraient quelques billets entre leurs mains fébriles, espérant que ce serait enfin leur tour au cours suivant.

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