L’enterrement de vie de jeune fille de Marion Keuf '

Eric Varon

Participation au concours de romances

                                               SYNOPSIS


 

L'enterrement de vie de jeune fille de Marion La Keuf' devait être  un grand moment préparé avec soin, avant les mômes, les rosiers et les gratins au four avec belle maman. Pourtant elle n'avait pas prévu les événements singuliers qui allaient transformer son EVJF en histoire de dingos. Dans son idée elle devait être transformée en gâteau d'anniversaire géant par l'aspersion de  crème chantilly en bombe. Elle rêvait  avec une exaltation étrange au moment délicieux ou le jet onctueux parfumé et vanillé coulerait  le long de ses bras de son ventre nu,  de sa gorge, son visage, sa bouches, ses cheveux, une griserie inconnue la prenait au contact de la crème qui coulait sur sa peau dorée tandis que mille bouches de filles se pressaient pour la sucer, délicieuse pâtisserie occidentale offerte à ses amies intimes.  Ses longues jambes admirables, recouvertes par la blancheur immaculée de la crème avaient l'apparence d'un défi et toutes la parcourait en tout sens tandis que le jet des bombes  retombaient en cascade, avec une saveur singulière juteuse et douce comme un fruit exotique. Malheureusement cet évènement correspond également à la sortie de taule d'Arthur le Pâle qui vient retrouver dans son bistrot Paulo le Cigare le taulier. Là se place la confession d'Arthur le Pâle à Paulo le Cigare. "Je sors de vingt ans de taules j'arrive à ton rade Polo le Cigare, à peine entré, je tombe sur un condé à l'ancienne chapeau mou, imperméable mastic, chaussure à clou, il se retourne et alors là j'y crois pas ! C'est une fille avec une fausse moustache ! Je suis où là ? y a maldonne machinalement je mets la main sous la veste pour sortir mon calibre, c'est mon fétichisme à moi, ça me calme les nerfs le poids du Colt en pogne, j'entends une voix derrière moi une voix de fille encore surexcitée qui crie attention il a un flingue avant de me retourner je prends un coup de bouteille de champ' sur la cafetière."

En effet pour l'EVJF de Marion, elles avaient décidé de louer un autobus à plateforme à l'ancienne et de se déguiser en commissaire Maigret. Résultat toutes les filles avec des feutres gris une pipe et une gabardine sur un costume masculin.  « C koi s'te plan d'ouf ? », avait demandé Marion, « On fait une descente dans Paris, déguisées en flic à l'ancienne genre police des moeurs, chaussettes à clous, boeufs carottes », «  On passe les menottes aux beaux mecs aux arrêts d'autobus et on  garde sont qui sont consentants et mignons pour nous, à disposition, toutes la soirée, on a loué une boîte échangiste. Et si sa castagne ? Le patron de la boîte est de mèche il a préparé la salle avec des petits gars pas trop farouches mais hétéro, pas des teigneux latins, machos sanguinaires,  il ne souhaite pas qu'on lui ferme son rade,  Ici on se sent libre et si le feeling passe on peut s'éclater sur place et après le câlin on refait la teuf. "

PRESENTATION

DES PERSONNAGES PRINCIPAUX

Marion Keuf' : jeune femme officier de police romantique

Arthur le Pâle   : truands notoires reconvertis après 20 ans de prison d'où sa pâleur

Paulo le Cigare : patron de bar aux idées larges


Début du roman

"Ici on se sent libre et si le feeling passe on peut s'éclater sur place et après le câlin on refait la teuf. J'ai découvert cet endroit à l'occasion d 'un défilé de mode sexy allongée sur le bar tous les charmes dévoilées dans les postures les plus impudiques arrosée de champagne du meilleur cru. J'étais à cent cinquante pour cent sous le charme de cette ambiance sexy-fashion inventée de toute pièce à partir d'une ancienne boîte un peu canaille re-labellisée haute couture parisienne. Le seule truc c'est que j'avais des tongs roses avec des fleurs dessus qui me mettaient la honte, comme je suis bien faite j'ai fini la soirée sans rien sur  moi !"

 

Elles avaient trop bu de champagne d'où ces phrases définitives sur l'amour, la vie, les garçons réussis ou manqués. Elles éclataient de rire tout en sanglotant et cela convenait à leur cœur.

Quand Arthur le Pâle s'est pointé, Manon le prenant pour un figurant invité par le patron, paraissait furieuse et presque offensée de son impudence mais elle n'osait pas m'exclure totalement du temple interdit. « Casses-toi, c'est une histoire de fille, tu pourras faire le p'tit mec plus tard ! » dit Laura, « Y'a rien à boire » demanda Manon d'une voix forte avec une jouissance feinte pour détourner l'attention de ses copines. On voir boire de la vodka au goulot et les p'tits mecs rien à foutre ! C'est girly strictly !! »

 

Les filles furent vite gaies, leur timidité et leur air de jalousie et de rancune avait disparu. Elles formaient de petits groupes, librement, bavardant longuement. « Ce mec n'a rien à faire ici dit une fille »,

- Désolé, si y' a maldone c'est pour Paulo le Cigare que je viens, c'est bien son rade ici ?




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