LES BEBES DES AUTRES

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Il y a les bébés…
Alors ce ne sont pas mes bébés hein. Comme le titre l’indique d’ailleurs… Ca ferait beaucoup pour une seule femme. Quoique certains font pire. Bref. Non, ce sont les bébés de mes copines. Y’en a pleins d’autres et ils se reconnaitront (quand ils sauront lire) mais ce ne sont plus vraiment des bébés au moment où j’écris. Plutôt des petits êtres qui marchent, qui parlent, s’expriment,  me hurlent dessus, me tirent les cheveux tout ça. Mais que j’aime tout autant. Les bébés de mes copines, ce sont un peu les miens… Sans la douleur de l’accouchement.

Mais aussi les mamans…
Mes copines, avec qui nous avons fait la fête, pleuré des chagrins d’amour, refait le monde avec de la poire (et ça fait très mal à la tête), fait des plans sur la comète et j’en passe. Elles sont aujourd’hui des mamans. MA-MAN. C’est électrisant et en même temps terrifiant. A chaque visite à la maternité, j’ai la même sensation. Un sentiment de dépossession. Non pas que mes copines m’appartiennent. Mais j’ai le sentiment que ce petit être prend tout, a effacé le reste. Alors que je la connaissais avant moi sa mère, merde. (ben quoi c’est vrai) Puis un regard sur le berceau et pouf. Et pouf quoi ? Pouf quoi. Ben devinez…Ben pouf je pleure…A chaque bébé je pleure, comme une débile, alors imaginez pour le mien. C’est con ça hein. Comme une allergie, j’ai les yeux qui piquent, j’y peux rien. Bref, une fois que j’ai vu la petite tête, les petits doigts, je pardonne tout aux bébés. Même de me piquer mes copines.

“Le baby, c’est la vie”
Je trouve ça cool de leur consacrer le premier article de mon blog, parce que l’avenir c’est eux. J’ai l’impression de parler comme une vieille, mais c’est vrai quoi. C’est eux qui vont faire le futur à travers nous, à travers ce qu’on leur aura appris… ou pas. (Note pour plus tard : arrêter de leur raconter des conneries). Est-ce qu’on le fera bien ? Serais-je une bonne “tatie” ? J’ai conscience d’être un peu la “tatie connerie”. J’aime bien ce rôle. Leur dire n’importe quoi tant que ça les fait rire, me rouler par terre avec eux, leur faire faire des tours de poney alors que le poney ne va pas du tout où je lui demande,  les emmener sur les toboggans à la piscine alors que j’ai peur (oui j’ai peur, ça va trop vite, ça va, c’est bon).

“La vie, c’est le baby”
Mais l’important c’est quoi au final… On s’en tape d’avoir l’air con sur ce toboggan avec notre bonnet qui nous tire les cheveux et l’enfant entre les jambes (même si on espère quand même ne croiser personne), on s’en fout de flipper sa race alors que le petit est mort de rire, on s’en fout aussi d’arriver en bas et boire la tasse parce qu’on espère juste que lui ne la boive pas…. Parce que l’important, ben c’est lui dans son maillot de bain minuscule, les cheveux en bataille qui me hurle : “Encoooooooooooore une fois“. Et moi qui lui répond pour la dixième fois avec le peu de force et d’autorité qu’il me reste : “OK, mais c’est la dernière…après on rentre hein ?”

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