Les cahiers de Philéus

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 Dans les cabinets de toilette ...

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... Ah ! dans les cabinets de toilette, comme les masques tombent !... Comme s'effritent et se lézardent les façades les plus orgueilleuses !

  J'en ai une qui avait un drôle de truc...

  Tous les matins avant de passer sa chemise, tous les soirs, après l'avoir retirée elle restait nue, à s'examiner des quarts d'heure, minutieusement devant la psyché... Puis, elle tendait sa poitrine en avant se renversait la nuque en arrière, levait d'un mouvement brusque ses bras en l'air, de façon, que ses seins qui pendaient, pauvres loques de chair, remontassent un peu ...

  Et elle me disait ;

   -   Célestine ... regardez donc ! ... N'est-ce pas qu'ils sont encore fermes !

   C'était à pouffer ... D'autant que le corps de Madame ... Oh ! quelle ruine lamentable !

   Je me délecte à la relecture de ce " Journal d'une femme de chambre " d'Octave Mirbeau, un livre à offrir...

  Une délectation, 

   Mieux qu'une téléréalité que d'entrer dans les alcôves, les petits coins, où l'âme se laisse aller, sachant que l'on pourrait ajouter encore ;

   -   Célestin ... regardez donc ! ... Mon sexe ... Cette belle érection pour son âge !

 C'est à pouffer ... D'autant que le corps de Monsieur ... Oh ! quelle ruine lamentable !

   Mais ne nous flagellons-pas, c'est humain tout ça ! profondément, c'est la vie ..

     Et puis hein ! les femmes et les valets de chambre ne sont pas nécessairement plus louables que leurs maîtres ... nous y reviendrons d'ailleurs ...

                                               µµµ