Les Chaines D'Artémis

raphelle

Mise en bouche d'un Roman en cours d'écriture....
{ ... EXTRAIT ... }


Mes lèvres ont le goût de l'Alcool et ma gorge brûle sous son degrés élevé. Parfois je me dit que boire l'alcool c'est comme vouloir devenir masochiste. On aime la démence de la Fée Verte1, on supplie les effets du Whisky, on adule la brûlure de la Vodka. On aime se faire souffrir et connaître la douceur des interdits. On est jeunes et on aime ça. On veux profiter de notre vie et qu'importe si pour cela notre Dieu Alcool fornique avec sa consœur la Drogue et baise avec son amante la Nicotine. Nous avons besoins de connaître de nouvelles choses. Nous craignons l'ennuie comme les premières rides vous offre les pires instants de votre vie. Masochiste nous le sommes tous. Mais nous ne le savons pas tous. Ou du moins par omission.

Car l'homme cherche la douleur depuis toujours. Même les plus pieux comme les religieux aime la souffrance que procure la résistance.. Et puis en y réfléchissant bien, la religion n'est pas un louange à la souffrance ? Le Chemin de Croix en est même une bonne illustration non ? Personnellement, je pense comme Oscar Wilde, et je me fait un honneur de suivre ses conseils. Ma vie est faite de tentation, et j'ai la folie d'y céder sans même un regard sur la vertus ou la bienséance.

Les regrets sont les cadeaux de Dieu. C'est la seule chose qui nous permet de savoir qu'on fait notre vie au lieu de la rêver. Les regrets je les loue comme une religion païenne. Ils sont là pour nous rappeler qu'on grandis de nos erreurs. Et surtout plus ils sont nombreux plus ont ce pouvoir de vous rendre le fantôme de vos folies. Regret je vous aimes même si vous me larguer les pires châtiment du monde. Car je préfère avoir une vie pleine d'aventure et de regret que celle d'un homme banal qui a oublier de vivre enchaîner par la normalité. Mais ne croyez pas que j'ai beaucoup de regret. Car malheureusement -pour vous – le Salop assume toute ses conneries sans vous dire un moindre pardon. Si j'ai des regret ce n'est pas pour vous mais pour moi. Car je suis égocentrique. Et fière de l'être.

« Tu devrais aller t'amuser Artémis. Je t'assure que je bouge pas d'ici »

Sa voix de pucelle me tire de mes divagations égocentriques et philosophique. Je me tourne vers celle qui me sert de sœur de cœur. Je ne peux m'empêcher de regarder son récolté un peu trop voyant pour elle. Sur les autres filles je ne dit pas, cela serait même normal. Mais Elle, elle n'a aucun droit de mettre un haut de cette teneur. Je sais parfaitement qu'elle se fout de mon amusement. Elle ne veux qu'une seule chose, que je me casse loin d'elle. Sauf qu'en plus d'être un salop, je suis un emmerdeur et un connard de protecteur. Vous la plaignez peut-être la pauvre pucelle. Mais cela ne marche pas avec moi. Elle peut me regarder avec ses yeux de biches et son air candide. Cela ne rajoute qu'une envie sourde de la faire souffrir. Surtout pour ranimer ma colère. Et mon envie de la faire taire. Je lui répond avec un sarcasme qui frôle la moquerie la plus perverse.

« Ne t'inquiète pas, j'ai pas besoins de bouger pour m'amuser »

Je fais un signe de la main. Je ne regarde même pas qui j'appelle ainsi comme un chien. Ou devrais-je dire une chienne puisque c'est une femme qui à répondus à mon geste. Une de ces prostituée qui dansait sur la table tout à l'heure. Ne pensez pas qu'elle exerce vraiment le plus vieux métier du monde. En réalité elle est Étudiante comme nous. Mais c'est ce qu'on appelle communément une Chaudière. Je la connais parce qu'elle est dans les mêmes cours que moi. Même licence de Droit et d'Histoire de l'Art. Mais dans ce conteste elle ne vient pas ma parler des codes civils mais de l'histoire de son corps puis qu'elle vient coller le sien au mien comme la chienne qu'elle est.

Mais que voulez-vous ? Un homme est ce qu'il est même étant une Divinité. Et les courbes de cette femme absolument avantageuse me donne des idées érotiques. D'une main ferme je lui prend les cheveux pour déposer sur ses lèvres un baiser... Ou plutôt pour leurs faire subir la morsure et le joug de ma langue


A SUIVRE

Signaler ce texte