Les Démocraties européennes sont-elles menacées
Xavier Nkouka
Lorsqu'il s'agit du " franc-parler ", de la liberté d'expression, toutes les portes vous sont fermées. En ce qui me concerne, j'ai constaté que la différence entre la dictature et les démocraties européennes au sujet de cette liberté d'expression se manifeste ainsi : dans la dictature tu te tais, aux risques d'être enfermé, voire la mort, et dans les démocraties européennes tu peux parler, mais seulement autour de toi, peut être aussi dans les réseaux sociaux ("là aussi c'est pas gagné"), car la presse écrite et les chaînes de télévision vous ferment les portes par des raisons grotesques (à mon sens par peur de représailles), notamment quand votre article ou le sujet sur lequel vous vous exprimez implique les " grands de ce monde " (monsieur Macron pour la France et le Vatican, par exemple : à propos de ces prêtres pédophiles qui, pour ma part, devraient répondre de leurs actes devant la justice des hommes). Ce que je reporte est fondé sur des faits réels et je suis en train de le subir. J'ai compris aussi qu'il n'existe pas des démocraties chez les humains, il n existe que des degrés de manifestation et d'application de ces valeurs républicaines autrement dit, le niveau de la tolérance. Par exemple : on ne peut pas comparer la France ou l'Europe avec quelques autres pays où règne la dictature. Il n'existe aucun doute à cela. Cependant, même dans les démocraties, ce droit le plus précieux de l'Homme défini dans l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen de 1789 (la liberté d'exptession) peut se transformer en un couteau à " double tranchant ". J'ai constaté également qu'un grand nombre de journalistes deviennent des simples propagandistes au service du système et des politiques à l'instar des poissons qui vont là où l'eau coule (une question de survie). En résumé, tout n'est que hypocrisie, mensonges et " colonisation mentale". Il s'agit d'une constance commune à tous les systèmes politiques du monde entier. Nous Ignorons si dans 30 ans (des années qui viennent) nous ne deviendrons pas des " hommes machines " (des troupeaux de moutons qui agiront comme le veut ce système qui, d'ores et déjà nous fait boire de l'eau salée en nous persudant qu'il s'agit de la limonade : c'est bon, c'est délicieux comme le chocolat dans la bouche, c'est pour votre bien-être, votre santé, mais une fois ingérée dans notre organisme, elle provoque des dégâts. Juste une vision des faits tels qu'ils se passent, mais la question demeure ouverte. Pour ma part, il ne s'agit que d'une légère santé (superficielle), et il n'existe ni paix ni liberté, ni sécurité (l'insécurité règne dans l'ombre). Nous vivons à l'image des poissons dans l'eau ; ne savent pas quel jour ils se retrouveront dans le filet des pécheurs pour finir dans les assiettes des humains, à l'image d'un troupeau d'antiloppes poursuivies par une meute de lionnes. Leur unique chance de survie reste de traverser la rivière pour être à l'abri. Cependant, la rivière est également envahie par des crocodiles affamés qui les attendent. Je cite un seul exemple : les médias nous informent le nombre de femmes tuées par leur mari chaque année. En revanche, celui afférent aux enfants abusés, tués et qui disparaissent chaque année ne nous est pas donné tel qu'ils le mediatisent pour ces femmes tuées. Cependant, au sujet de ces femmes assassinées par leur conjoint, aucune action et aucune mesure efficaces ne sont menées pour les protéger. Quelques femmes sont tuées après avoir subi des acharnements et des menaces de mort, des faits connus par la police (les plaintes) et la justice. Malgré cette violence et ces menaces réelles et inquiétantes pendant plusieurs mois, rien n'est fait. Il faut qu'il y'ait un ou des morts pour agir, et il ne reste qu'aux médias de nous " brandir " le nombre impressionnant de femmes tuées par leur mari comme s'il s'agissait d'une coupe du monde ou d'un prix à gagner. Le fait que le mari agisse en toute impunité, le sentiment de toute puissance s'installe en lui et tous les droits les plus obscurs et barbares sur sa femme lui sont désormais conférés. Dès lors, il peut s'autoriser à assassiner sa femme. Quand la société n'agit pas, et que le pays manque de cadre institutionnel par-dessus tout, l'Etat se montre impuissant, le méchant devient roi, et dirige le pays à sa façon. Après 10 ou 12 ans d'incarcération, il retrouve sa liberté en bénéficiant de cette liberté pour bonne conduite, et va mener sa nouvelle vie avec une autre femme après avoir appliqué la politique de terre brûlée sur son ex ( " si je ne peux pas t'avoir, personne d'autre ne t'aura "). Mais lui, peut choisir avec qui il désire construire son foyer et demeurer en vie. À propos de cette " libération pour bonne conduite", posons-nous cette question : est-ce que le prisonnier a été incarcéré pour mauvaise conduite dans la société ou alors parce qu'il aurait commis des actes ou crimes punissables par la loi en vigueur en matière de criminalité? Dans ces conditions, comment expliquer ces libérations abusives? À mon avis, cette médiatisation unilatérale, instrumentalisée par le gouvernement et les pouvoirs publics (femmes battues ou tuées sans rien entreprendre pour les défendre) vise en réalité à casser la masculinité, et de dresser les hommes contre les femmes par-dessus tout, nous convaincre que seuls les hommes sont méchants, violents et cruels. Pourtant, beaucoup d'hommes souffrent aussi dans le mariage, et quelques femmes, derrière leur visage angélique se cache une tueuse impitoyable. Cette égalité de sexes tant prêchée n'est qu'une mascarade, une vanité des vanités d'autant plus que, avant on jugeait les actes, aujourd'hui on juge la nature du sexe. Avant on jugeait les actes ou les forfaits commis, maintenant on juge l'histoire de l'accusé et on oublie celle de la ou des victimes (les conditions atroces dans lesquelles elles ont trouvé la mort). Avant ce sont les tribunaux (les magistrats) qui commandaient, aujourd'hui il s'agit de l'accusé qui devient réalisateur, producteur et acteur de son procès (je ne répondrai pas à cette question, je refuse d'indiquer où j'ai caché le corps, je ne quitterai pas de ma cellule pour me rendre à mon procès ou pour effectuer une reconstition,etc.). On ajourne alors le procès, et notre argent (des contribuables) est " jeté par la fenêtre ". Avant le peuple marchait avec des cris de mécontentement, de réclamations, de dénonciation, aujourd'hui nous effectuons ces marches en silence tel serait le cas d'un troupeau de moutons et comme si nous étions conditionnés à la résignation et au silence.
En conclusion, la devise de la France :Liberté, Égalité, Fraternité est devenue dans leur manifestation : Libertinage politique, inégalités, Fracasserie.
Xavier NKOUKA Président Fondateur Association Juste