Les gens des foins.

djakal

Nous ferons la sieste sous les baobabs calcinés de nos horizons les derniers que le vent charria par-dessus nos crânes - être pas être une figure de plomb que le soleil bronze en cuivre roux en poussière enfin sur laquelle on souffle on souffle on éternue nos miasmes avant de les compter puis de manger ses chocapics en oubliant que dans le lait c'est la couleur des images que nos esprits putent et qu'ils vendent - alors j'achète un hôtel où la chaleur est moins aveuglante que l'ennui dans vos yeux chassant le temps à coup de poudres et d'anesthésiants divers avec l'illusion d'être taillé pour la course mais copain cheval, copain cheval, t'as de la merde jusque dans les naseaux dans les oreilles dans les yeux voilà t'as le sabot sur la question du bousin plein les pupilles brillant comme une étoile une étoile qui tombe et remonte et s'écroule et se lève et meurt comme un christ affiché sur l'écran pour se moquer du papa millénaire adoré des fous mais pas de nos siècles - vingt chemins différents vers le même abattoir mais les cris divergent ici c'est la poule ici le chameau par-là le dindon perché sur le cuir chevelu plus ou moins de leur maître à ne rien penser j'admire je m'efforce mais je pense encore il reste un bol? Un bol? Des chocapics et les chiens marrons ça existe en vrai? En vrai le t-shirt il est jaune ou noir est-ce qu'il perce la peau la reperce et le mâche pour avoir en bouche le goût des chimères et cracher à la face des innocents la bouillie de vache et de désillusions c'est comme asséner sa voie lactée qui ne mène à rien qui ne menait nulle part mais on y croyait j'ai des ampoules aux pieds à force de fuir et des ampoules au cerveau qui ne s'allument plus j'ai des lapins par millier à qui parler du grand n'importe quoi du petit rien dis tu m'écoutes?
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