LES MÉLOMANES

dessadelaire

POÈME EN PROSE / HOMMAGE À FRAGONARD LIBREMENT INSPIRÉ DE SON TABLEAU "LA LEÇON DE MUSIQUE"

Tes mains touchent
Les touches du clavecin
Je note que tu joues
Mollement alanguie
Les notes de la partition

J'ai l'oeil dans l'enclave
De tes seins
Ton décolleté s'ouvre
À moi d'en jouer

Sous ma collerette
Mon sang bat enjoué
La mesure de nos
Ivresses silencieuses

Mon pied effleure
Ce petit coeur roidit
Perché dans l'entre-jambe
Bientôt tu ne pourras plus jouer
Figée à jamais dans ce tableau

Ta chatte prés du luth
À moi s'est rendue
Plus rien en toi ne lutte
Tu t'es abandonnée
Au métronome des énergies
de l'univers à la
Musicalité intérieure
De mon pinceau

© Dessadelaire sept15

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