les poupées ne pleurent pas.

nobody

Parce que dans un jeu, on ne se livre pas. Version 2

A ce moment là, au milieu de tous ces mots, elle a certainement avoué qu'elle avait envie de toi. C'est bien comme ça.

Deux heures a marcher sous la pluie. il ne fait pas froid a cette époque de l'année, si bien que même la pluie était chaude , ses cheveux gouttent encore sur mes épaules.

Il fait si chaud, elle a si froid, j'en tremble comme c'est pas permis, on ne devrait pas.

Alors elle marche, encore, avec ou contre le vent, pour revivre la chute, le choc, parce que c'est violent.

Toi milles fois tu files, le long de la rue de l'étoile, preste, ton destin bien en main, sans regrets ni aucun doute, tu te tire avec le temps.

Et moi je cours quand le souffle me manque, je cours jusqu'à atteindre le sommet ; celui aux fleurs dorés. Sans quitter du regard la lune, je cours pour m'effondrer.. Parce-que mon souffle me pèse, que c'est le sien qui m'obsède.

Tu sais que je ne peux pas t'aimer, et que de toutes manières je ne veux pas, elle sait que je ne te survivrais pas.

Comme elle me manque, ça elle ne sait pas.

Alors je nous ai cachées dans la nuit, la nuit et ses âmes aux regards perdus, la nuit et ses regards crus, c'est gens nus, qui hurlent et qui puent. tous ceux qui n'ont que les regards de leurs voisins comme vision d'eux même.

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