Les Poupées ne pleurent pas.

nobody

Tout pour ne jamais plus avouer que j'ai envie de toi ; Parce que dans un jeux, on ne se livre pas.

Tout a débuté a ce moment là, et je t'ai certainement dit que j'avais envie de toi. c'est bien comme ça.

Deux heures a marcher sous la pluie. il ne fait pas froid a cette époque de l'année, si bien que même la pluie était chaude , mes cheveux gouttent encore sur mes épaules.

il fait si chaud, et j'ai froid, j'en tremble comme c'est pas permis, je ne devrais pas.

Me voilà sauvée, car vient encore la  nuit, la nuit et ses âmes aux regards perdus, la nuit et ses regards crus, ces gens nus, qui hurlent et qui puent. tous ceux qui n'ont que les regards de leurs voisins comme vision d'eux même.

Ceux là n'ont pas conscience de ton existence, tous ceux qui me voient comme je ne suis pas, ou bien l'exact opposé ceux qui percent ma réalité. je sais qu'ils feront de moi ce qu'ils veulent. et c'est bien comme ça.

alors je marche, encore. je marche avec ou contre le vent, pour revivre la chute, le choc, parce que c'est violent. je marche avec le temps. Et je cours quand le souffle me manque, je cours jusqu'à atteindre le sommet, celui aux fleurs dorés, je cours pour m'effondrer. parce-que mon souffle me pèse parce-que c'est le tien qui m'obsède, et que je ne peux pas, de toutes manières je ne veux pas.

alors je laisse faner les fleurs, je laisse pourrir les fruits et je laisse brûler mon cœur. Parce-qu'un temps j'ai eu peur, peur un instant que tu saches, que tu saches vraiment. mais je sais maintenant que je suis toujours seule, et que l'amour niais du fond de mes tripes n'est au final, que l'ombre du sang humain sous mes coutures de poupée . 

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