L'espace-temps du lundi

Farhan Mahamoud

Une nuit, un cauchemar et le jugement dernier.

Ce matin, touts me parraisait tres bizarre. Je me souveins que je m'etais couche tres tot hier soir, parce que j'ai un entretien tres important aujourd'hui. J'ai mal extremement a la tete comme si une bombe avait explose pres de mon lit. j'ai fais un cauchemar toute la nuit, j'etais mort et me sui retrouver au jugement dernier. C'etais dans un espace sans fin. C'etais vraiment magnifique: les couleurs du ciel étaient des plus belles. Le ruisseau qui serpenter non-loin de là avait des reflets étranges. Tout me plaisait dans ce paysage grandiosse! Sauf mon interrogatoire.

 

- Que plaidez-vous monsieur?


- Non coupable, mon seigneur.


En sursaut, le juge s'exclama.


- Comment ça non coupable ! Tous les maux, les fautes, les blasphèmes, les meurtres… Et j'en passe que vous avez commis qu'advient-elle?


- Mon seigneur, avec tout le respect que je vous dois, touts ce que vous venez d'énumérer ne sont point l'acte de ma propre volonté.


- Ou vous le voulez en venir .


- Seigneur, vous avez fait de moi un pauvre, fils unique d'une mère dont le mari est parti juste après ma naissance. Pour me nourrir, étant incapable de tenir les deux bouts, elle devait mendier ses semblables. Alors que ces derniers se pavanaient dans leurs jolis habits, leurs grosses voitures. Ils Claquaient, leurs argents dans tout ce qui ils désiraient. Puis pour ne rien arrangez, à 6 ans vous me l'avez prises ma tendre maman. Ma boussole, elle était mon phare pour trouver le rivage et je me suis retrouvé dans la rue.

J'ai dû apprendre à me débrouiller pour manger à ma faim. Je me faisais frapper par des enfants plus âgés que moi. Mais j'ai dû me durcir, à cacher ma souffrance. J'ai grandi de cette façon là, mon seigneur. Assassiner des êtres humains n'était pas pour un besoin, mais une façon de gagner ma vie et subvenir à mes besoins. J'ignorais tout ces personnes ou du mal qu'ils ont commis pour qu'il y ait un contrat sur leurs têtes. Je me contentais de faire mon travail et gagner ma croûte. Je ne vois pourquoi mon travail serait plus malsain que ce que les autres font comme boulot.


Je crois que si mon premier employeur, celui que je considérais comme mon père spiritual m'avait formé et offert cet emploi. C'était uniquement par empathie à la situation précaire dans laquelle j'étais.
Durant des années, j'ai regardé mes congénères dans tous les angles et j'ai constaté la disparition de la notion d'humanité. Ils étaient tous avides d'argent, de richesse et de pouvoir.
J'ai également vu s'effritent, année après année le respect, les liens familiaux avec l'apparition de haines… Et plus encore.

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