L'été

Didier Arethens

pas grand chose à dire

Repensez vous

Madame

A ces après midis

des absences sans cesse

de votre cher mari

vous me disiez alors

de très vite venir

vous retrouver chez vous

sans l'espoir d'un désir

nous buvions un thé

ou alors un café

nous parlions de tout

de rien et puis...

Vous vous penchiez

sur votre clavier

tout doucement

naturellement

je vous suivais

vos mains glissaient ou saccadaient

vos mains légères

que je vivais,

des yeux,

de l'âme

de l'envie…

et puis soudain

un claquement

de porte

et vous disparaissiez

je crois,

c'était l'été.

Signaler ce texte