L'étreinte
Elle étendait sa chevelure flamboyante sur une surface lisse et miroitante. Son amant l'avait allongé comme une statue de cire qui à manier avec précaution et doigté. Ses cheveux feux se reflétèrent sur cette table en verre au milieu du salon qui s'assemblait parfaitement avec l'agencement du mobilier. Les rayons du jour pénétrant dans la pièce, désignait la scène de leur amour fusionnel. Elle semblait exprimer sa joie de ressentir une vive excitation qui conduirait vers la jouissance de dire<>à la demande de son amant. La lumière diamantée sa chevelure comme une rivière de diamants. On pouvait imaginer que sa belle et épaisse parure ondulait d'extase en s'exprimant par une légère vague rouge. Sa bouche se repeuplait chaque fois que son amant traversait ses trésors cachés. Elle mordillait ses lèvres comme pour signaler une délicieuse torture qui pouvait s'apaiser et disparaître de sa mémoire. Son amant accentuait sa douleur en pénétrant plus loin encore. La lumière diffuse, fut témoin de cet acte. Elle recouvrait par la couleur du jour leurs deux corps qui s'animèrent enfin. Malgré leurs mouvements passionnés, la table restait un solide support. On n'entendait pas même une friction ou grincement. Tout était intact. Son corps commença à devenir moite. Son amant dégageait cet effet en soulevant son vêtement par une main habile et douce. La moiteur de sa peau gouttelait et disparu sous l'épiderme. Il aimait récolter ces gouttes que lui procurait la jolie rousse. Son corps mouillait abondamment comme une source pure et claire. Cela avait le goût d'une eau salée et fondante à la fois lorsqu’il avalait par petites gorgées. L’amant déployait des manières délicates qui glissèrent sans craintes. Il goûtait à la rondeur de ses seins qui pointaient pour se dresser ce qui ne pouvait empêcher ce frisson qui s'étala le long de son buste. Sa bouche reçue de tendres baisers qui s'effleura. Cette fois-ci, ce fut lui qui mordilla ses lèvres rosées de la jolie rousse. Les mains de l'amant traversèrent les courbes de la jeune femme et remonta plusieurs fois. Elle n'était pas complétement dénudée et le tissu bleuté de ses vêtements la couvrait à peine. Il avait ôté sa chemise pour prendre contact avec la peau laiteuse de son amante. Il maniait ses doigts par un pivotement qui frappa la jeune femme. La source précieuse, coula comme une rivière enchanteresse. Son pubis éclata de particules tièdes, transparents. Sa texture brillait aux traits du jour qui s'immiscée par la grande baie vitrée de l'appartement. Il récolté le nectar de la jouissance féminine sur ses doigts longs. Il continua à la bénir de ses caresses interminables. Elle ne cessait de clamer du plaisir. Quand il mit fin à sa caresse, ce fut elle qui prit la suite des événements. Elle le domina au creux de sa main en lui infligeant des morsures sur la partie de son torse. Elle pouvait mêler la sensualité à la férocité d'une féline et la douceur d'une jeune fille inoffensive. Il s'allongea sur elle en continuant à accepter ce qui lui était dû. Elle le manipulait admirablement. Il aimait qu'elle le contrôle. Elle lécha la peau fine de son amant.Elle n'avait lâché sa domination. La fraîcheur de la table les apaisa. Elle menait délicatement sa langue sur son amant. Son visage s'anima par un vif plaisir. Son cœur palpitait par tant de désir ressenti à ce moment. Elle pressa cadence pour le mener au plus haut point de la délivrance masculine. Elle l'embrassait férocement. Il devint plus sensible. Elle l'aida en le guidant à la pénétration. Elle l'excita avec rapidité. Il ne put contenir son être en ébullition. Cela l'envahit. Elle reçut tout ce concentré chaud qui la remplit d'un étonnement saisissant. Elle l'étreignit comme un conquérant. Leurs baisers étaient plus sensuels. Les mains de l'amant caressa l'entre de ses cuisses. Il finir de faire l'amour quand la ville se tapit dans l'obscurité. L’érotisme n'était plus maître puis la porte se ferma.