♤♡ Let's Play, together ! #1 Jared ♡♤

kayla_dreams

☆ Chapitre 8 ☆


♤ Jared ♤ 


Son poing continue à monter et à descendre sur ma verge bandée au possible. Il alterne un rythme lent et rapide. Sa langue lèche mon cou, l'embrasse, le suçote, le mordille. Il applique le même traitement à mon lobe d'oreille. Mon corps tressaille, mes poils se hérissent. La dernière personne que j'ai autorisée à me toucher ainsi, c'est cet enfoiré de Damon. Depuis le jour où il m'a abandonné dans ce ravin, je n'ai plus jamais été soumis. Je domine, et c'est tout. En même temps, je n'ai baisé que des femmes jusqu'à Ethan. Avoir une relation avec lui a été la seconde erreur de ma vie. Car tout comme Damon, ce connard m'a trahi. 

Certes, c'était un putain de bon coup au pieu et il avait un cul de barge. Bien chaud, accueillant et serré, mais il me demandait quelque chose que je ne pouvais pas lui donner : l'exclusivité. Je n'ai jamais pu la lui accorder et je m'en suis voulu, pendant un moment. Sauf que dans ma culpabilité, j'ai réalisé que Damon m'avait plus bousillé que je ne l'aurais cru. Il a emporté avec lui une partie de mon cœur et de mon âme, que je ne pourrais pas remplacer. Peu importe le nombre de mecs que je me taperais, le pourcentage de chance que j'accorderai à une relation ou le fait que j'assume ma sexualité, le résultat ne changera pas. J'ignore si ce sont les sentiments d'Ethan à mon égard qui l'ont poussé à nous filmer pendant qu'on baisait dans cette chambre d'hôtel, mais les faits sont là. Il a égaré cette sextape, enregistrée à mon insu, et je suis obligé de sauter ce mec — qui est en train de me masturber comme un dieu ! — pour la récupérer.

Le bout de son pouce vient effleurer mon gland rougi, là où perle déjà une goutte salée, et je jure. Je le sens sourire contre ma peau et ça m'énerve. Je passe ma main derrière sa nuque, agrippe ses cheveux, les tire pour qu'il redresse la tête et je plaque mes lèvres sur les siennes. Je l'embrasse avec fougue. Ma langue se fraye un chemin entre ses lèvres et rejoint la sienne avec avidité. Il gémit et se raidit sous la surprise. Il y a de quoi en même temps. Ça fait des mois qu'on couche ensemble et je n'ai jamais franchi cette ligne. J'ai toujours été froid et machinal. Il faut dire que vu les circonstances, ma réaction est logique. Cependant, et pour une raison que j'ignore, je n'ai pas envie d'être distant ce soir. Peut-être que l'enfoiré sur mon épaule à raison ? Peut-être que je veux Andreas et son cul, bien plus que je ne veux bien me l'avouer ? Et peut-être est-ce pour cette raison que je ne veux pas d'une baise rapide avec ce type ?

J'ai le cœur qui bat à dix mille. Les veines, le corps et le bas-ventre en feu. Je mords la lèvre à mon inconnu et la suce, ainsi que sa langue. Ma main passe dans ses cheveux, la sienne continue de me branler à une cadence impatiente et nerveuse. On avale les gémissements de l'autre et notre respiration devient erratique. La tension monte et embrase la pièce. Je sens son érection contre mes fesses et mes mouvements de bassin facilitent le contact. Être privé de ma vue et excité à ce point décuple mes sensations. Je le fais passer devant moi et le pousse sur le lit, avant de fondre sur lui comme un prédateur sur sa proie. Je redessine sa mâchoire avec des baisers. Sa barbe irrite ma peau, mais j'aime ça. Je descends le long de son cou et son torse, que j'aspire, mordille et taquine avec ma langue, puis je pince ses tétons, qui durcissent immédiatement. Son goût est exquis et son odeur est envoûtante, même si son parfum est différent de celui auquel je suis habitué.

Je lèche ses abdominaux et son nombril. Il se tend, se tortille, gémit et s'agrippe aux draps. Mes lèvres atteignent l'élastique de son boxer. Il lève le bassin et je lui ôte avec le reste de ses vêtements. Il se retrouve nu et à ma merci. Je remonte avec des baisers et m'attarde sur l'intérieur de ses cuisses. J'embrasse son aine pendant qu'il se masturbe. Je ne le vois pas, mais je l'entends. Je le prends en bouche et en gorge profonde. Je le suce sans crier gare et creuse mes joues. Ma langue s'enroule autour de son gland et le malmène. Les jurons qu'il pousse me rendent dingue ! Il appuie sur ma tête et donne des coups de reins, à la recherche de plus de plaisir, de sensations et j'accepte de lui en donner. J'intensifie mon rythme et mes coups de langue. Il perd la tête au fil des minutes et se retrouve au bord de l'orgasme. Je le sens et prends un malin plaisir à jouer avec ses nerfs, pour l'empêcher de jouir. Mes doigts récoltent ma salive et vont titiller son anneau de chair fine et serrée. Je le masse et le pénètre d'un doigt, en suçant ses bourses et en le masturbant. Je l'entends ouvrir le tiroir de la table de nuit pour récupérer un préservatif et le lubrifiant. Il les met à ma disposition et je m'arrête. Je les récupère et prends le flacon au liquide transparent. J'en mets une bonne dose dans ma main et sur mes doigts, pendant qu'il rapproche son bassin du bord du lit.

Je reprends sa bite en main et deux de mes doigts pénètrent son cul. Je les fais entrer et sortir en rythme avec ma masturbation. Je les recourbe, explore l'intérieur et joue avec sa prostate. Il gémit, grogne et s'agite avec impatience. Je donnerais cher pour voir l'expression de son visage à l'instant. J'ai la queue qui pulse avec violence. Elle a hâte se fondre en lui et moi aussi. Il finit par se redresser et vient prendre mes lèvres avec véhémence. Il me déshabille, déchire l'emballage de la capote et la fait descendre sur mon membre. Il la lubrifie avec le gel du flacon et m'attire vers lui. Je m'allonge au-dessus de lui et il écarte et remonte ses cuisses, en ne cessant pas de m'embrasser. Je mets ma verge devant son entrée palpitante et je m'insère en lui d'un coup.

— Putain ! jurai-je. C'est trop bon !

Il me laisse savourer ce moment d'extase et plénitude, avant d'onduler ses hanches lui-même pour m'inciter à bouger, ce que je fais l'instant d'après. Mes mains saisissent ses hanches et les font suivre ma cadence. J'enfouis mon visage dans son cou. Je marque sa peau et m'enivre de son odeur. Ses doigts passent dans mes cheveux et ses ongles griffent mon dos. Il jette sa tête en arrière et gémit à gorge déployée, près de mon oreille. Les minutes défilent, mes coups de reins évoluent. Ils deviennent bestiaux et frénétiques. Tendresse, attention et brutalité se mélangent. Nos cœurs s'emballent, l'endorphine se propage dans nos veines, faisant pulser nos tempes. Nous grognons, jurons et prenons un plaisir des plus divins. Notre respiration devient chaotique et la jouissance finit par nous emporter. Je m'effondre et on se cajole avec des baisers et des caresses, pour récupérer notre souffle et chasser les dernières brumes de plaisir. Soudain, il vient dénouer mon bandeau, ce qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent et qui me surprend. Je suis à la fois angoissé et excité à l'idée de le voir pour la première fois. Il me faut un moment pour retrouver la vue. Sauf que je ne m'attendais pas à ça... 

— Andreas ?


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