A madame *** Lettre XIV

Dimanche 18 mai 2014

    Dites quel temps splendide. Et si nous allions nous rouler dans les herbes hautes parmi les coquelicots ? ça vous changerait de vos chats à croquettes et de Drucker Le Vieux.

     Aujourd'hui je vous ferai du Patrice de la tour du Pin.

         Vous vous jetteriez dans l'herbe haute, je vous déboutonnerais, dégagerais votre gorge crépitant d'or et de luxure, laissant jaillir vos seins gonflés d'or et de sève, et vos jambes lisses et blanches qui se soulèveraient pour contenir le flot de volupté qui vient ...

     Et votre ventre pâle et lisse où l'ambre et la sueur divinement de mêlent ...

     Jusqu'à la senteur lourde de ta chevelure, Eparse sur le sol comme une étoile blonde Où tu as répandu tous les parfums du monde Pour assouvir enfin la soif qui me torture !

      N'est-ce pas préférable à nos querelles pathétiques de vieux amants ...

     ...

     s ***

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