L'EvEnEmEnt

k-libre


    Le prétexte de ce texte est cette femme. Elle est belle, très belle, et rebelle. Je le répète : qu'elle est belle ! Je sens que c'est elle, celle que je cherche et recherche désespérément. Elle est celle que je préfère, celle que je quête. Elle est en tête de mes enquêtes, de mes requêtes. D'elle, je m'entête. C'est bête, je m'embête. C'est tellement éphémère ! Je le regrette. Certes, j'espère. C'est vert ! Sévère, je persévère et elle en perd ses vers. Des vers célestes. Des versets lestent mes pensées.

    Elle est de l'Est et déteste que je peste. Leste, elle me teste. Je prends cette veste et je reste esthète. Mes gestes prestes tentent de tempérer cette tempête. Quelques querelles émergent. Elle s'énerve. Exemple : de temps en temps, elle se méprend et prétend qu'elle ne m'entend. Elle prétexte que je stresse. Ses sentences me blessent. Perplexe, je ne me vexe. Je reste zen et zélé. Célèbre, experte ès lettres, l'être que je préfère, révère, vénère, elle est. En effet, elle scelle excellemment cette entente éternelle. Elle rejette les revers et l'échec. Bref, elle est tendre et tellement éthérée.

    Elle berce mes rêves lesquels me révèlent que je rêve d'elle. En rêve, j'enlève les vêtements qu'elle étrenne. D'emblée, elle est prête. Ses lèvres et ses sphères me rendent de fer. Je ne perds de temps. Je m'étends. Elle me détend. Elle me lèche légèrement. Hé ! Je tremble et me dresse. Détresse. Entre-temps, pressé, empressé, je m'empresse de serrer ses fesses de déesse, fermement, tendrement. Je cesse et reprends. J'entreprends. D’elle, je m’éprends.

    Lentement, je pénètre en elle. Elle se penche. Je l'enclenche. Cette tempête se déclenche. Tremblement de terre. Vent de démence. L'essence des sens. Nettement, je sens ce qu'elle ressent. Est-ce décent ? Ses membres et mes membres se tendent et se détendent en même temps. Elle se démène. Ensemble, entremêlés, échevelés, c'est l'Enfer. Elle s’enferre.
    Scène extrême. Séquence de clémence. Fréquence. Elle m’enserre et serre ses dents. Elle est trempée. Je pense qu'elle se dépense. Quelques perles perlent et déferlent. Près d'elle, je les descelle.

    En effet, excédée, elle se délecte expressément de cet effet. Effrénée, elle entre en effervescence. C'est l'entremets et le dessert en même temps. Est-ce sensé ? Et fréquemment, elle me mène, m'emmène en cet Eden en lequel j'erre. Je gère. Tel le Serpent, je présente et représente le péché. Perchée, elle m'empêche de me dépêcher. Elle est Ève, Everest. Elle m’élève. Elle m'encense. Quelle fête !

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