L'idée

la-plume-du-net

la magie opère seulement quand vous dormez

Le garde:

Durant ma ronde dans le Louvre, je scrute une toile blanche.

Au milieu de celle-ci est apparue, une petite tache noire qui n'était pas là hier soir.

Pensant que c'est une saleté, je m'approche pour la retirer, mais au moment où mon index va presque la toucher, la tache coule.

Non d'une patate sautée, qu'ai je fais?!


La noiraude:

Je suis la noiraude des toiles.

Aussi petite qu'une tête de fourmis, je me faufile en pleine nuit, dans la vie des tableaux.

Laisse libre à ma créativité quand tout le monde dort.

Je suis peintre.

Seulement voilà, cette nuit est différente de toutes les autres.

Car en ce moment même on m'observe.

C'est bien la première fois qu'on arrive a me voir.

Ce garde de nuit ne me quitte pas des yeux.

Je suis une artiste, je peux trouver une solution, et me fondre dans la masse.

Là bas..


Le garde:

Cette minuscule tache, vient de disparaître sous mes yeux.

Le tableau vierge d'à coté, est entrain de se peindre en noir tout seul.

Je deviens fou, c'est impossible.

La magie, ça n'existe pas.

Je dois devenir fou.

Il faut vraiment que j'arrête de mettre du whisky dans mon café.

Non d'une salade de patate, je commence a halluciner.


La noiraude:

C'était une idée de génie de peindre cette toile en noir.

Il ne peut plus me trouver, je suis caché.

Tout ça me donne encore une idée.

J'ai l'unique chance de peindre mon propre tableau et non de ne redonner jour à de vieux voyages.


Le garde:

Maintenant ce tableau noir, laisse flotter un brouillard d'or qui s'envole vers la droite et dans celui-ci se dessine une ampoule.

Si j'essaye de décrypter les pensées de cette tache de peinture, je dirai qu'elle a une idée. Une idée qui lui lui éclaire l'esprit. Une idée qui lui éclaire l'esprit et qui va a tout les coup me poser de gros problèmes.

Non d'une patate grillée, que vas t'-elle faire maintenant ?!

La noiraude:

Mon tableau est enfin fini, il est simple et raffiné, du tout moi.

Je n'ai plus qu'a continuer ce que je fais chaque nuit, aller à  chaque tableau d'un musée, afin de rallumé la flamme d'une vie.

Bien sur chaque soir je change de musée, la monde est vaste, alors j'ai beaucoup de travaille

Car je suis la seule noiraude qui peint sur cette terre.

Je saute la toile du nom de «The Society of Scribes»

Le pinceau pleins de mayonnaise, je dessine le S le Y le A et pour finir le Q, le tout d'une belle écriture calligraphique comme on apprend en deuxième année d'école de peinture des noiraudes.

Le garde me suis du regard.

Puis je saute dans le tableau suivant ou autant dire dans le deuxième voyage.

«L'Art De La Conversation» de Folon, j'atterris dans une vallée de terre bleue où le jour n'existe pas.

Trois hommes de briques bleues également y habitent.

Ils s'ennuient terriblement, car ils ont l'interdiction de bouger.

Pourtant leur plus grand désire serait de jouer ensemble.

Seulement, briser les règles seraient anéantir le tableau.

Alors j'use mes talents pour le dessin, ce qu'on apprend en première année, et dessine un petit homme vert pour chaque homme de brique bleue.


Le garde:

Purée de Patate, j'ai besoin d'un autre verre!


La noiraude:

Le troisième voyages est «Le Thérapeute» de René Magritte.

L'océan dans le dos, cet homme assis sur cette plaine, le sac d'une main, la canne de l'autre, il doit se sentir bien seul.

Il n'a ni corps ni tête.

Juste une cage fermé qui sépare son chapeau de ses jambes.

Alors je modifie cette sensation en ouvrant la cage.

Pour qu'il est l'espoir qu'un jour des colombes entrerons lui tenir compagnie dans son corps à barreaux.


Le garde:

Bon la température de mon corps augmente,

Cette illusion ne devrait être qu'un souvenir.

Aïe !!!!

Mais qu'est ce que.. Qu'est ce que cette bosse sous le tapis?

Une colombe?

Non d'une galette de pommes de terres, comment est elle arrivé là?

Ce verre n'a rien changer, je dirais même que c'est pire.

Je bien peur d'avoir réellement vue cet oiseau entrer dans la toile du Thérapeute.

Non d'une patate qui vole, qu'ai-je fais?

En trébuchant, mon verre a dû cogner contre l'œuf d'un des tableaux de Dali et la malheureusement brisé.

Non d'une patate à l'eau, que vais-je faire?


La noiraude:

Je me promène dans «Métamorphose de Narcisse» de Dali quand j'entends le garde pleurer, disant qu'il va se faire renvoyer.

Qu'il a besoin de se travail. Sa famille est resté en Espagne et il doit les rejoindre à la fin de l'année mais pas avant.

Il parle de cet œuf au dessus de ma tête.

Je rectifie la fissure.

Et saute dans mon cinquième tableau.


Le garde:

En relevant la tête de mes mains vers le désastre.

Je découvre la naissance d'une fleur sortie de l'œuf brisé.

«Non d'une patate cru, qu'aurais je fais si je t'avais effacer» dit il en sanglotant.

«Merci noiraude des tableaux»


La noiraude:

Me voilà en Chine.

Poissons, plaines, riz, châteaux, chaleur, eaux, cascades, fumées, robes longues et colorées.

De l'encre de Chine s'impose.

Cette chanson, oui cette chanson, elle est si belle mais, mais elle s'éloigne.

Où vas t-elle?

Elle vient du tableau voisin. Vite.

Je suis dans «Le Costume De Portugal».

C'est cette jeune femme à la jupe verte à pois, au tablier jaune à carreaux rouge, avec ce chemisier à carreaux aussi et se voile bleu.

Elle porte un vase sur la tête. Et sa voix, sa voix magnifique qui me laisse tomber amoureux d'elle.

Ma muse me donne inspiration, je peins le fond du tableau en noir, pour faire encore plus ressortir sa beauté.

Je prends sa main et saute avec elle dans «La Maison Rose» de Baumgarten car le soleil se lève.

Afin de vivre une belle histoire d'amour avec elle avant que la nuit ne retombe.

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