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Limax maximus
christopher-noodak
Deux mots écrits, hésitants après le silence ; feu brûlant qui ronge les fleurs les plus rouges qu'enserrent des fleuves déchaînés. Les vagues roulent et tempêtent, et ces mots qui forment des phrases maladroites qui éclatent, miroitent dans les embruns que rejette l'écume qui vient se briser sur l'image de tes yeux. A quoi sert-il d'écrire des sentences, des vers titubant de jeunesse et boursouflés d'emphase lorsqu'ils trouvent ton visage finement dessiné pour leur répondre ? Je suis usé, malheureux et trop dire de toi serait mourir comme ces hommes assoiffés pendant trop longtemps qui se jettent dans des lacs pour boire.