La nuit tombe, froide et obscure. Le cœur de Lin s’est assombrit. Il s’endurcit parfois, elle n’arrive pas à savoir pourquoi. Il devient dur comme de la pierre, il lui fait mal. Son visage perd de sa couleur, ses yeux ne reflètent plus son âme. La vie quitte pendant un temps le corps de Lin. Elle se glace, puis s’assèche. Elle n’est plus qu’un bloc de pierre. Elle ne ressent plus rien. Cette fois-ci pas de noyade, pas de soleil, pas de tunnel, pas de scaphandre : juste de la pierre : une statue froide ; distante ; fuyante.
Lin… Lin… Lin…
Revient... Re-...vient…
Il parait que derrière les pupilles, on entrevoit l’âme. Alors, pourquoi tant regarder le cul des filles ?
· Il y a presque 4 ans ·Hervé Lénervé