L'insoutenable

jonathan


Au départ, il y aurait l'accumulation,
de choses, de références,
de tout.


Il faudrait concentrer et miniaturiser.


Et ce jusqu'au corps,
supprimer le superflu.


Alors au début, il y aurait,
le totem de la totalité,
contenu en un élément.


À la fin, il y aurait sans doute l'homme tronc,
seul, éloigné de la nuisance de l'autre.


Alors à la fin, la toute fin,
il y aurait des solitudes,
des milliards d'anonymes esseulés,
comme autant de morts.


C'est à ce moment bien précis,
que l'insoutenable poids de l'accumulation implosera,
en une vérité;


son absence et le gâchis .

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