L'internat

maximed

La sonnerie du réveil. Un des pires ennemis de Ielis. Diffusant la pire musique que l'homme est pu inventer, elle avait littéralement arraché la jeune femme des bras de Morphée. Ce fut en un geste rageur que cette envoya valser ses couvertures dans un coin de sa chambre, tendis qu'elle tendait le bras vers sa table de nuit pour éteindre son tortionnaire musical. Un long soupire s'échappa des ses lèvres tendis qu'elle essayait tant bien que mal de se lever. C'était belle et bien une mauvaise idée de s'être couchée tard alors qu'un long et éprouvant contrôle se passait le lendemain. Cependant la jeune Lods -le nom de famille de Ielis- savait qu'elle ne devait pas avoir peur et, comme elle avait fait de nombreux travaux pratiques dessus; cela ne serait pas compliqué d'obtenir une bonne note.

Après avoir enfilée une longue robe de chambre au dessus de son pyjama aux motifs de loups, elle descendit les escaliers de son appartement pour aller rejoindre le réfectoire, lieu où tous les élèves de son internat se retrouvaient pour se restaurer. Elle sélectionna au radar différentes sortes de céréales puis, après les avoir mis dans un bol et recouvert de lait, elle alla s'assoir à une table où l'attendait sa meilleur amie. Cette dernière se nommait Sandrine et avait un caractère plus qu'explosif. D'ailleurs, la plupart des surveillants de l'internat gardaient un œil sur ce duo de choc, vue le nombre incalculable de bêtises qu'elles avaient commise.

La jeune Lods salua d'un geste de la main les quelques autres élèves présent dans la pièce. Elle évita ensuite les quelques tables en bois qui gênait son passage et, enfin, Ielis s'assit face à sa camarade et, après lui avoir tiré la langue, elle commença à manger tout en s'excusant de son retard.

-Tu en fais une tête ! Tu t'es fait renverser par un troll saoul ? Interrogea Sandrine d'un air suspicieux.

-Arrête, je sais parfaitement que tu pense que je suis allée voir les rocks n'goule sans toi ! Et non.... En fait je suis restée dans mon antre, à regarder de vieux film de zombies. C'est d'ailleurs décevant de voir les nombreuses idioties que débitent les réalisateurs humains. Comme si Fred passait son temps à boire le sang des gens et que je me transformais en loup les soirs de pleines lunes… Cependant ils ne sont pas très loin de la vérité quelques fois et, c'est assez inquiétant. Si je puis dire...

-Moi aussi je vais bien ! Coupa son ami. Mais je ne tiens pas à me rendormir devant un de tes magistraux exposés de ta théorie de l'infiltration du monde souterrain par les humains. Je sais que c'est très intéressant mais j'ai besoin de rester éveiller aujourd'hui vu le nombre de cours que l'on va devoir écrire... Et j'espère que notre devoir va mieux se dérouler que le précédent.

Ielis rassura Sandrine et, après qu'elles aient finie leurs petits déjeuners, elles se rendirent toutes deux dans leurs salles de bain respectives, histoire d’avoir un visage présentable.
Une demi-heure plus tard, les deux acolytes se retrouvèrent près de la porte d’entrée de leur internat.
Comment décrire dernier ? Depuis une dizaine d’année environ, il accueillait les diverses populations dites surnaturelle pour que ces dernières suivent des études, comme des humains normaux. Bref, c’est un assemble de plusieurs bâtiment aux formes complexes ; qui ne laissait en aucun présager qu’un réseau souterrain bien plus importants avaient était construits au dessous. Que faisons en ces lieux ? Vous le découvrirez bien assez tôt…

Chapitre 1
Rien n’est plus ennuyeux que de suivre un cours de Doz Létal, le professeur de chasse de l’Internat. En effet, les élèves étaient chargés de rapporter du gibier pour que les cuisinières puissent assurées leurs services. Chaque jour, une classe était sélectionnée pour effectuer une escarmouche dans les différentes forêts et montagnes qui entouraient le large domaine de l’Internat.
Journal intime d’une élève de troisième année.
Le temps dehors était radieux, aucun nuage ne venait troubler la magnificence de cette journée. Une légère prise se faisait cependant sentir mais cette dernière était loin d’être dérangeante.
Ielis avait immédiatement entrainait sa meilleur amie dehors, sans prendre le temps de passer par l’armurerie de l’internat. De toute façon, grâce aux dons que possédaient les élèves de cet établissement, être armé ou non d’un couteau relevé plus de la coquetterie qu’autre chose.
Les deux adolescentes récupérèrent néanmoins leurs vestes puis, après une pseudo-courbette en direction de leur professeur, elles partirent toutes deux par la route, ce mettant à courir après quelques mètres. Pour des humains lambda, la vitesse qu’elles atteignirent équivalait à un cheval de race lancé au galop. Quoi qu’on puisse en dire, avoir du sang de loup dans les veines étaient quelques choses de très pratique par moment.
Après une vingtaine de minute de cavale, elles bifurquèrent à une intersection pour se rendre près d’une petite colline. Cette dernière abritait une tribut d’ours sauvage et, rapporter un spécimen qui pesait plus d’une centaine de kilos était le meilleur moyen de se faire respecter de ses camarades. Méthode barbare mais néanmoins efficace si on ne voulait pas être la cible de raillerie.
Parvenue aux pieds de la « pocket montagne », les adolescentes choisirent de se séparer. Sandrine, la plus casse-cou des deux amies, choisi l’attaque frontale. Ielis, quand à elle, se positionna au dessus de la tanière pour attendre le moment opportun, celui où elle pourrait aller directement briser le cou d’une des bestioles en contrebas. C’est alors qu’elles passèrent à l’action…
Une lueur émana des mains de Sandrine, prouvant que cette était prête au combat… Elle s’écria à donc en direction de l’entré de la grotte :
-Je me nomme Cendre Yin ! Viens donc te battre, créature des ombres !

A l’intérieur, du mouvement se fit entendre…

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