LIRE DEMAIN

Lire demain est un collectif né de la collaboration de trois chercheurs issus de trois domaines différents, tels que l'histoire moderne, la littérature française et l'antiquité et le nouveau testament, qui prend conscience que le support d'écriture scientifique évolue du papier au digital.

C'est, donc, avec l'ouvrage Lire demain que ces chercheurs avec d'autres collègues, réfléchissent sur les différentes manières de lire depuis les manuscrits dans l'antiquité jusqu'aux livres modernes imprimés ainsi que sur l'actuel dématérialisation de la lecture.

Face à la question si on va encore lire sur papier,  on croit qu'au moment où le digital offre plus de possibilités que le livre, celui-ci sera de moins en moins utilisé. C'est pour cette raison que Lire demain est un livre mais aussi un e-book. De plus, comme on constate, notamment chez les jeunes générations, une façon quotidienne de communiquer et d'apprendre par l'écran, il y a fort à parier que la lecture de demain sera multimédia.

On peut repérer trois grands changements dans cette culture digitale. Premièrement, elle est interactive, c'est-à-dire, le savoir se construit en réseaux tels que les forums. Cette interactivité, donc,  modifiera les modalités de publications académiques parce que l'information circule à toute vitesse. Par ailleurs, le blog d'information du chercheur est de plus en plus utile ansi que la pensé d'un chercheur est plus rapidement connue par un tweet que par les articles écrits. Le deuxième changement c'est l'aspect multiculturel. Contrairement à la culture du papier qui était focalisée sur l'Occident, la culture digitale est universelle. On voit, par exemple, des chercheurs musulmans se prononcer sur le Nouveau Testament. La troisième caractéristique est que cette culture digitale est multimédia car elle mélange l'image, le son et le texte, contrairement à la culture imprimé où il n'y a que le texte pour transmettre la connaissance. En effet, aujourd'hui les chercheurs mettent leurs vidéos sur Youtube pour annoncer leurs découvertes. On assiste, donc, à une complète transformation de la communication scientifique.