Lisbonne

makara

Voyage et frémissement

Les ruelles de Lisbonne aux couleurs enivrantes reflètent l'âme de ses habitants. Rosées et jaunies par le soleil, les maisons bariolées sur les sept collines dominent le Tage, éternel serpent endormi.


Épicée de verdure, mouillée de balcons et de belvédère, la ville bourdonne sans cesse saisit de tremblements et de vague de bruit.


Frémissement au matin, les odeurs et les sons se propagent, fleur de jasmin et d'orangers se mêlent aux aurores tandis que le vent transporte le cri des mouettes et l'air marin les douze coup de midi.


Les facades d'azuléjos sont les témoins muets des soubresauts de la ville autant que la cathédrale, squelette de pierre au corps béant et offert au ciel qui lentement l'étouffe de son étreinte céleste.

Les décombres joyeux de ces souvenirs immobiles s'illuminent le soir à l'heure où les pavés polies ploient sous le poids des passants. Lorsque la nuit vient les chants populaires emplissent la ville et mon cœur s'accorde à cette douce mélodie.

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