l'ivresse de la sueur

Guillaume Vincent Simon

La sueur de l’ivresse.

il y a des fois, où l’on aurait voulu que les choses soient différentes, et que l’on puisse les vivre aussi différemment, comme quand on a l’impression de ne pas avoir profiter des choses comme l’on aurait dû. 

 

Il y a des fois où on se demande comment auraient pu être les choses si on les avait prise d’une manière différente, comme un lendemain de fête où on se lève, que l’on se gratte la tête, et que l’on se dit pourquoi. 

 

Je n’ai presque jamais eu de regret, mais la tentative si facile de me plaindre me plaît. C’est une cuite facile le samedi soir avec mes amis. C’est un vent duveteux, qui couvre les corps de ce qui sont allongés. 

 

Le regret est une peste, un virus, une horreur à supprimer net. Mais il vous envahis, il vous ronge, il vous contraint malgré vous à douter de vous.

 

Je n’ai pas grand chose en fait. Une notoriété acquise malgré moi, une vie, détruite grâce à moi, vie dont j’essaie de reconstituer chaque minute qui passe les pièces en une suite logique, sans que je ne puisse y trouver une arithmétique quelconque. 

 

Les nuages passent me diriez vous, je vous répondrai qu’ils passent certes, mais qu’ils passent sans cesse, et que sans cesse vous vous retrouvez dans une ombre froide et glacée, au milieu d’une obscurité désagréable qui vous pique vos mains, et vos yeux. 

 

Une vie à faire ce que les pulsions vous imposent de faire. Une vie à suivre votre instinct, à vous dire satisfait des choses, multiples qui vous entourent. 

 

Oui, mais à la fin, au bout de la route, il n’y a plus de chose qui vous accompagne, non je pense que l’on se retrouve nu, à poil, seul, à en devenir bleu, sans savoir quoi faire, et pire ni comment. 

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