"Love at first sight", comme diraient les anglais

Mon histoire est certes naive mais c'est celle de mon premier amour.

Je me rappel avoir marcher sans savoir où j'allais. Je tournais la tete, par hasard, et ma vie ne fit plus jamais la même. Il était beau, et bien qu'il s'agitait dans tous les sens, cela était incontestable. Je me posais soudain milles et unes questions, je ne l'avais jamais vu auparavant. Quel age avait-il? il m'avait l'air jeune mais qu'importe il me fallait surtout savoir son nom. A ce moment précis il ne quitta plus jamais mon esprit. Les jours passaient sans pouvoir l'oublier, quel plaisir de le croiser chaque jour. Ugo, m'avait-on  dit. Un an de moins que moi avait-on aussi préciser. Ces trois lettres sont inscrites dans mon coeur. Son sourire, sa voix que je cotoyais maintenant, ses yeux verts qui s'illuminent et cette démarche presque insolente. Un lyonnais, avaient-ils ajouter. Un passionné du ballon rond. Et puis il n'y a plus rien au monde qui vaille la peine à part lui. Je découvris un nouveau sens à ma vie. Avec lui à mes cotés rien ne me sembler trop dur, compliquer ou impossible. J'avais l'ame d'une battante. Les autres personnes du sexe opposé? je ne les voyais même pas. Les jours passent, puis les mois, j'en apprends sur lui un peu plus chaque jour. Mais jamais, oh non jamais ce que j'apprenais me décever, tout n'était que bonheur. Je me souviens de chaque moment passé avec lui comme si c'était hier et les jours où le manque était si fort qu'il devenait insupportable. Les moments de crainte et de faiblesse mais surtout là fois où il m'a dit je t'aime. Mais que faire quand le temps tue l'amour? il m'abandonna une fois et ce fut comme la fin du monde. Le soir venu, seul dans mon lit mes larmes ne cessent de couler: j'ai mal. Comment s'imaginer vivre sans lui?  le seul qui puisse me donner envie de me réveiller le matin. Je ne pense plus, je ne dors plus, mes yeux sont avides et le manque est si grand. Je gribouille son nom sur du papier durant mes journées, je ne sais que faire. Il revient vers moi, aller savoir comment, mais du jour au lendemain je lui ai tout pardonner. Je reprends gout à la vie et que peut-on reprocher à l'etre aimé. C'est comme si rien n'avait changer. Des fous rires. Une chanson: Mistral gagnants de Renaud. Un endroit: sur un banc. Ses lèvres sur les miennes et tout autour de nous disparait. Enfin les vacances, il voyage, pas moi mais dans mon coeur il est à chaque seconde de ma vie présent. Retrouvailles. Pif paf pouf. Il est distant et s'éloigne un peu plus chaque jour. Mon coeur se serre, je suis oppréssé. J'ai mal, encore une fois, et cela m'est insupportable. Je n'avais plus le choix, et bien souvent je me suis remise en question. Alors je t'ai annoncé que c'était fini. Mais j'ai souffert, tellement souffert. Et j'ai pleuré, tellement pleuré. Alors tu te dis que la vie est injuste et que tu en méritais pas ça. Heureusement vient un jour où tu arrives à accepter et te dis: "J'ai souffet souvent, je me suis trompé quelque fois mais j'ai aimé". Non Ugo, je ne regrette pas de t'avoir connu ce 22 spetembre.