Lune

kenobiboo

Texte métaphorique sur l'amour à sens unique.

Cette jolie sphère argentée n'arrivait à briller seulement si le soleil posait les yeux sur elle. 

Alors que cette boule blanche avait à peine 13 années lumières elle tomba folle amoureuse de ce cercle de lumière qui l'aidait à garder ses couleurs visible sur la planète terre. 

Essayant de d'attirer sa curiosité par tous les moyens l'astre de la nuit décida de tourner autour de ce soleil si flamboyant et lumineux. 


N'ayant pas peur de se faire brûler la Lune essaya chaque année de se rapprocher un peu plus près de son astre céleste. 

Cet astre quant à lui s'efforçait de ne pas montrer de l'amusement vis à vis de l'innocence de la jeune Lune. 

Malgré son âge avancé le soleil n'était pas plus sage que la petite Lune qui ne tournait sans cesse autour de lui. 


Après les nombreux stratagèmes de la sphère blanche, le contact put se faire entre les deux planètes. 

Lune put toucher du bout des doigts le corps chaud et rassurant du soleil. 

Cependant ce moment de plénitude ne dura pas assez longtemps pour que la Lune soit rassasiée. 


La chaleur du soleil lui manquant tant la Lune décida de briller de toutes ses forces pour que son halo l'aveugle et qu'il en tombe amoureux. 

Malheureusement, la splendeur de l'astre de nuit ne suffit pas à séduire le centre de son système. 

Alors que pour elle il fut l'être le plus rayonnant de l'univers, pour lui ce n'est qu'une étoile insignifiante et collante.

Le soleil décide alors de congédier la sphère argentée.  


Les printemps passent, les larmes coulent et le coeur ne s'apaise pas. 

La Lune perd de sa lumière, perd de sa rondeur, perd de sa vie. 

Le soleil quant à lui essaye de trouver un autre astre pouvant le faire autant briller que notre chère Lune mais en vain. 


Voilà plusieurs millésime que l'astre essaye de briller par elle-même. 

Plusieurs tentatives furent impératifs avant que cette dernière ne se rende compte que son chatoiement pouvait resplendir sans le déserteur. 

Une fois cela fait, la voilà prête à se présenter fièrement devant ce qui fut jadis son fondement. 


Un jour comme un autre la Lune croisa le soleil sans que son organe ne flanche ou ne tombe. 

Elle brilla de la plus majestueuse des façons et compris enfin qu'elle était guérie du sort que lui avait jeté l'astre de lumière. 

Fièrement rayonnante elle quitta l'astre moins lumineux qu'elle et respira de nouveau dans une nouvelle galaxie dont elle était le centre.


Signaler ce texte