Dans ce poème je revisite le mythe de l'androgyne de Platon.
Dans tes yeux réside la perfection originelle
De ta division en ton cœur, ou blessure charnelle
De notre arrachement, naît Eros
Où ton nom gravé au fond même de mes os
Oh nostalgie de la puissance perdue!
Où seul le magnétisme, demeure invaincu
Fusion de nos âmes sensibles
Où la déchirure à jamais irréversible
Au comportement incessamment animal
Car dépasse de loin, le possible du verbal.