Ma plume s'égare

Et si encore une fois, je laisse ma plume s'égarer
En cette nuit de silence, d'errance
De doute, de déroute
Ce qui me fait souffrir qui ne fait s'agrandir
Moi, la femme martyrisée, tourmentée
Des graines de violence, des germes de pleures
Qui tisseront des arbres de peines
Pour en donner naissance à ces fardeaux
Ce soir, je laisse ma dernière demeure
Si lourdes tragédies
Et je resterais aussi longtemps que je vivrais
Avec ces souvenirs qui fait tant de mal
C'est le ghetto qui compresse mon cerveau
La larme à l'œil, je ne vis pas, je survis
Dans son infinie tristesse
De ma bouche, je ne dois rien dire
D'une main qui laisse échapper un coup
Puis une deuxième, etc.
De l'enfant maltraité que j'étais.