Ma Venus de Milo

[Nero] Black Word

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Je sortais de la douche, prenant une serviette pour sécher ma peau encore perlée d'eau, m'essuyant avec soin chaque partie de mon corps, j'entrouvre la fenêtre pour laisser l'humidité s'envoler librement dans ce grand monde.


A présent face au miroir, travaillant à avoir un air divin et amoureux, je rabattis mes cheveux en arrière pour les attacher en un chignon, laissant les pointes de mes cheveux tomber jusque sur ma nuque. Rajoutant juste après un peu de maquillage autour de mes lèvres, mettant en valeur ma bouche.


Une vingtaine de petites tapes vinrent s'écraser contre la porte comme de grosses gouttes de pluie, m'indiquant que lui m'attendait toujours. Je répondis à son appel par quatre petits coups, murmurant que je n'allais plus tarder, avant de me dépêcher d'enfiler mon costume.


Je pris un long drap blanc que j'avais préalablement parfumé à l'olivier et l'attachai autour de ma taille, le laissant empiéter sur l'espace réservé à mon intimité. Il ne me resta plus qu'à enfiler deux longs gants en soie noire et me voilà prête.


J'ouvris lentement la porte et découvris qu'il était assis sur la couverture noire du lit à m'attendre. M'avançant d'un pas léger, d'une démarche aguichante, gardant mes bras en arrière comme pour les faire disparaître, mettant ainsi ma poitrine en avant, le regard fixant avec amour son visage émerveillé.


Passant lentement sur le côté du lit, m'assaillant dos à lui, pour ainsi m'étendre sur la couverture noire, donnant ainsi l'illusion que mes bras avaient disparu. Je le vis se lever et se placer face à moi, parcourant mon corps avec un désir brillant au creux de ses pupilles.


Avec douceur et sensualité, je lui posais mon énigme.


"Maintenant, dis-moi. Qui suis-je ?

- La Venus de Milo, la potentielle représentation de la déesse Aphrodite. Déesse de l'amour et la sexualité dans la mythologie grecque."


D'un regard et d'un sourire, je lui fis comprendre qu'il avait répondu juste. D'un mouvement de ma jambe gauche, s'envolant au dessus de ma jambe droite étendue, dénudant lentement cette dernière de son voile blanc. Il se pencha sans attendre dans l'espace laissé par le drap sous mes yeux.


Ses doigts vinrent caresser la peau de mon pied, remontant jusqu'à mon mollet ou il s'arrêta pour y déposer un baiser flamboyant qui m'offrit un agréable frisson. Sa bouche entreprit une ascension en passant sur mon genoux et sur ma cuisse, quand soudain sa tête disparu sous ce qui me servait de vêtement, à la frontière de mon intimité.


"Ta déesse adorée est venue à toi. Vénère-la comme il se doit, je m'offre complètement à toi, je n'ai pas de bras."


Ses lèvres vinrent embrasser les miennes. Furtivement pour commencer, plus tendrement par la suite, comme un premier baiser. Je sentis ma fente s'ouvrir, accueillant sa langue qui vint se frotter à mes parois, avant de s'enfoncer davantage dans les profondeurs de mon antre. Je le sentis laper mon sucre, sortir pour entrer davantage, ne laissant derrière lui que l'engrais faisant pousser mon désir. Son baiser long et langoureux m'arracha malgré moi des soupirs, comme des suppliques pour en réclamer encore.


Il vint ensuite caresser du bout de sa langue mon clito de façon aguicheuse. Tournant tendrement autour, s'y frottant de toutes ses papilles gustatives, se refermant avec souplesse dessus et autour, encore, et encore.


Mon cœur battait fort en moi, comparable aux pas de course d'une armée avançant sans relâche, comme la chaleur qui m'envahissait progressivement.


Sa langue humide venait cajoler ma protubérance érogène et mes lèvres inférieures, débordantes de mon désir. Mes points se serrèrent sur la couverture, pendant que ma jambe gauche se posa, du plat de mon pied, sur son dos.


Ses mains étaient venues malaxer avec force mes fesses, égarant ses doigts dans de furtives caresses sur ma peau et à la frontière de mon petit trou. Mais l'une d'elles, la droite, remonta sur mon corps, passant au dessus de mon drap et terminant sa route ardente traversant mon ventre sur mon sein gauche.


Le prenant de toute sa largeur, le massant et le faisant danser au rythme d'un enchaînement de vague, avant de s'attarder sur mon téton qui pointait vers les cieux. Commençant ces préliminaires par un contact de bout en bout, son doigt sur mon téton, pour ensuite le faire se tortiller dans une valse intime entre eux.


Puis vint s'ajouter à ce duo son pouce, pour un ménage à trois faits de câlins fort rapprochés, de petits voyages remplis de caresses ainsi que des petits tiraillements faisant grimper mon téton plus haut vers le ciel.


Je m'y trouvais déjà, dans le ciel, par le plaisir qu'il me procurait. Me retenant de partir loin de lui en me cramponnant à cette couverture noire.


Mon plaisir devenant un feu d'artifice, explosa en plusieurs étincelles, avant de me laisser retomber sur terre avec mon essoufflement partant en fumé. Reprenant mes forces durant une accalmie dans cette douce tempête, je le vis passer au-dessus de mon drap, déposant délicatement ma jambe sur le lit, et venir déposer sa bouche contre la mienne, pendant que son corps encore habillé se posait sur le mien.


Ce baiser fut une gourmandise après le déchaînement des éléments.


A cette occasion, je le pris tout contre moi et le fit rouler sur le côté. Me retrouvant sur lui, je fis disparaître les gants de soie avant de déboutonner sa chemise. Ma bouche s'employa à couvrir d'amour son cou et son torse, pendant que mes mains déshabillaient le bas de son corps.


Descendant encore, jusqu'à son sexe chaud et dressé, me regardant comme un chiot réclamant à manger. Passant ma langue sur mes lèvres pour les humidifier davantage, je vins embrasser se membre frétillant avec amour. Commençant par un baiser, se poursuivant par des câlins de langue.


Mes mains caressaient ses cuisses, remontant jusqu'à sa bourse, pendant que son sexe entrait plus en profondeur dans ma gorge. Ce petit détour ne dura qu'un bref instant, avant que je ne le libère et le prenne en main. Plongeant mes yeux dans les siens, savourant le plaisir qui brillait en eux.


"Maintenant, c'est ta déesse qui prend les choses en main."


Ma langue passa sur son bout rouge, passant par chaque recoin et prenant chaque détour qu'elle pouvait trouver, avant que mes lèvres ne viennent s'y refermer. Lentement, je le fis entrer entièrement en moi et le laissa profiter de mon intérieur, avant de l'en faire sortir. Puis je recommençais encore ses gestes en accélérant le rythme.


Etendu sur le lit, moi penché sur lui, je le vis profiter du paysage que j'offrais à son horizon, me délectant du son de ses soupirs. J'aspirais avec gourmandise son chibre brûlant, léchant toute sa surface à présent noyée de ma salive, le dévorant pour étancher une faim infinie, ralentissant pour mieux accélérer.


Il était à présent si chaud, bouillant, un incendie à lui tout seul. Son cœur résonant en lui comme un tremblement de terre battant la mesure. C'était un tel plaisir de le voir dans tous ses états. A la fois puissant et sûr de lui, mais en même temps fragile et égaré.


Je remontais sur lui pour que nos bouches se rencontrent à nouveau, passant son sexe entre ma poitrine, contre mon ventre et le long de mon bassin, le faisant passer sous mon vêtement de fortune, avant que nos sexes puissent se rencontrer comme nos lèvres.


Le faisant sans attendre entrer en moi, je fis dandiner mes hanches sur son manche dressé, d'abord en douceur, puis accélérant au fur et à mesure. Le sentir me réchauffa de tout mon être.


Sentant un manque enfin comblé, sentant mon plaisir grandir avec le sien, sentant les palpitations de son être s'accorder avec les miens, je m'appuyais contre son torse pendant que ses mains étaient revenues sur mes fesses, m'encourageant à aller plus vite, plus fort, en me massant à travers le drap.


Nos regards ne voulant plus se quitter, communiquant ainsi notre plaisir en plus de nos contacts, nous nous laissâmes consumer dans cette diabolique luxure.


Sans prévenir, il se redressa et se colla tout contre moi, venant dévorer mon cou comme un affamé. Je lui répondis en l'enlaçant, appuyant ma poitrine contre lui et soupirant mon bonheur à son oreille, pendant que mes ongles vinrent se planter dans la chair de son dos.


Cette lutte acharnée pour notre jouissance dura un temps indéterminable avant d'aboutir enfin. Je sentis en moi sa semence couler comme une fontaine alors qu'il me serra contre lui, m'emportant dans sa chute arrière où il s'étendit sur le lit. Nos respirations saccadées par la fatigue.


Subitement, je m'éclipsais dans la salle de bain et abandonna mon voile de coton pour un peignoir couleur bleu ciel. Revenant voir mon amour exténué, je repris place dans ses bras.


"Il parait que tu as eu la visite d'une déesse, il y a quelques minutes.

- Plus exactement, c'était la Venus de Milo. Mais elle s'est d'un seul coup incarnée en la déesse Aphrodite.

- Ah oui ? Et que c'est-il passé entre vous ?

- Elle m'a jugé bon serviteur et a donc décidé de me remercier comme une déesse de l'amour et de la sexualité le ferait.

- J'espère que vous n'avez pas fait de bêtises tous les deux.

- Elle a juste pris possession de ton corps pour me remercier. Ce fut un plaisir de faire l'amour avec une déesse.

- Tu l'as si bien honoré en même-temps. Mais je risquerais d'être jalouse.

- Jalouse de toi-même ? Ou de ton côté déesse ?

- Jalouse que la première venue puisse venir te combler pendant que j'ai le dos tourné.

- Seulement si elle prend possession de ton corps. Et en levrette, pour que tu aies le dos tourné.

- Idiot."


Nous nous embrassâmes tendrement avant de finalement rester étendus dans notre lit, laissant le temps nous échapper encore.



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