Marche rapide

Victor Lucbernet

Texte écrit dans la rue, en marchant.

Des histoires sous les draps à en commettre des drames,

Désespoir sans tes bras à en émettre des larmes,

La goûte d'eau s'écrase sur l'écran, m'empêche d'écrire et me désarme,

Coeur en panne, devenir une autre personne pour attirer l'âme des dames.

Marcher vite dans la rue, les pavés défilent,

Un amour mis au défi, malgré le fait qu'il tient qu'à un fil.

 

J'essaye de me réconforter en me disant que je te déteste,

Puis je me déteste encore plus à nous regarder et me demander ce qu'il en reste.

Je t'oublie la première minute puis je pense à toi à la seconde,

Ta présence imite le regard de la Joconde, de nouveau capter nos ondes.

Nous deux des heures ferait désordre,

Depuis quand c'est au destin de donner des ordres.

 

Jamais je n'aurais pensé t'écrire des choses que je n'allais plus penser,

T'écrire des poèmes censurés,

Tu voulais juste revenir en arrière quand je voulais avancer.

Je t'ai invité à faire passer ton bonheur avant tout et tu l'as accepté.

Les problèmes qu'on a noyés sont vite remonté à la surface de la marre,

C'est à force de voir les choses qu'elles deviennent de moins en moins rares.

 

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