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mater dolorosa
hecate
le poison de tes paroles;
que tu instilles jusqu'à mon coeur...
faire abstraction
mais je ne peux lutter
tu as planté la banderille,
et tu m'accules,
me pousse dans mes retranchements,
bientôt je batirai
une tranchée pour te fuir
un trou pour m'enterrer,
à demi occise déjà
de par ton venin
de tes mots,
mille maux et tourments,
tu m'infliges
...
si je regarde
dans le miroir
me verrai-je aussi ?