Merci.

laurent

   Vingt, peut être trente personnes dans le wagon, mais seulement deux yeux. Tes parents t’ont donné un nom, Nathalie, Chloé, Vanessa, Rachel ou Laure, je ne sais pas. Ce que je sais c’est que tu m’as offert un regard timide, puis un seconde interrogateur, puis un troisième complice, puis un quatrième, un cinquième, un sixième, je ne compte plus, je suis occuper à t’observer.

   Un sourire, puis un second, puis un troisième, je ne sais plus ou j’en étais. Ta nuque, claire, aucune perle n’en serait digne. Non je regardais t’es cheveux, mes mains jalousent la brosse qui les ordonne. Non, je m’en souviens, tes yeux, je regardais tes yeux.

   Le vocabulaire me manque pour les décrire, il faut les voir pour les croire. Je vivais une journée normale jusqu’à toi. Tu n’es pas une personne mais un moment, le moment où le métro est devenu beau.

Merci.

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