MERVEILLE...
rocco-souffraulit
Magnifique plantureuse beauté phallique,
Strabisme des sens qui se mélangent,
Souillure d'indécence qui se propage,
Excitante drogue aux effets pharaoniques,
À la cime aiguisée d’une pyramide de Gizeh
Vol le signe des oiseaux, phare à « ON »,
Qui éclaire la trajectoire de notre avenir,
Pour nous unir, dans un impossible délire,
Fil harmonique figé par les souvenirs.
Tu es mon lynx,
Mon phénix de sexe,
Je suis ton sphinx,
Ton amour de latex,
Tu es mon Nil
Qui me rend si fébrile,
Ma plus belle cicatrice
Du malaise de tes délices.
Heureuse enfant brulante frénétique,
Bidon d’essence aux odeurs qui se mélangent,
Arrogante, évanescente en liberté,
Trop fragile pour te laisser aller,
Que faire pour pouvoir te dompter
Si forte pour m’avaler jusqu’aux os,
Sucer les périphéries de mon cerveau
Et faire de moi ton esclave, ton brasero.
Tu es mon lynx,
Ma pierre de silex,
Je suis ton sphinx
Au cœur de cornflakes,
Tu es mon île
Aux de galets de regrets
Prolongeant la mer
Avec un goût de l’amer.
Belle muse, amusée d’un musée,
Louve au cœur de mon Louvre,
Tu reste ma plus belle merveille
Qui me protège et sûr qui je veille.
Peinture camouflant ses secrets,
Encre de chine finement esquissée,
Tu es le rouge qui coule de mon sang,
Douloureuse à l’amour envoutant,
Tu es ma plus belle conquête
Plus étincelante encore que l’or
Et moi, ton illustre conquistador.
Tu es mon lynx,
Ma sauce tex-mex,
Je suis ton sphinx,
Ton armure de pyrex,
Tu es ma grande cité
La nuit aux lumières éclairées,
Aux couleurs de mon bonheur
De t’avoir petite fleur.
Rocco Souffraulit, Le 16 octobre 2010