Mes mots miment pour toi mon chéri

paheli

Je fais du mime, je danse, je fais des gestes intimes.

Je m'inspire, j'ai trop à dire, à écrire, je veux décrire le creux de mon sommeil, où tu me touches, où je chavire, je te désire, mais je ne peux que souffrir.

Sur le sol froid, pieds nus, le coeur sans dessous dessus, je m'asseois. 

J'ai la tête qui tourne, tu es là, jamais je ne me retourne.

Je fais du mime, mon amour, les murs s'animent, je dessine sous mes doigts l'esquisse d'un poème en rimes.

Je ferai du mime, je limerai les mots.

Je ne mise pas un centime sur ton estime, moi je m'exprime.

Mon reflet dans les mirroirs me fait trembler, la guerre a soufflée, je me perds, j'ai sifflé un air qui a troublé mon corps, celui sur lequel mon coeur palpite, je danse les yeux fermés, je m'imprègne de la musique.

Je fuis, je m'en fous de courir sous la pluie, je fuis les ennuis, je passerai la nuit seule et transie sous le pâle sourire de la lune.

Je suis nue, je n'ai ni coeur, ni fortune, je n'ai pas une prune, je vise la lune.

J'habite une galerie, je suis exposée à l'oeil des amateurs d'art.

Je peux coûter cher si ma valeur vous touche le coeur.

Je sors des tableaux la nuit pour faire du mime, car je ne parle plus depuis longtemps.

Personne ne m'a écoutée, j'ai laissé glissé mes mots sur le papier et j'ai pleuré dans les bras de ma solitude.

Aujoujourd'hui je n'ai plus aucune certitude.

J'apprends à me taire, et je mime seulement l'amour, je l'exige à genoux devant mon coeur nu.

Je veux qu'on l'habille puisqu'on l'a déshabillé déshonnoré, jeté, piétiné.

J'ordonne qu'on lui reconnaisse sa force à remonter comme un soleil dans l'estime de tous

Et je veux un écrin,

Pour le cacher des voleurs qui veulent s'en emparer, alors que je l'offre seulement à cet amour qui rime avec toujours.

J'ai publié ce texte, je suis à nue, je frissonne sous son regard, il me prend toutes mes idées fausses, et trace un arc en ciel dans mes nuits ou je pense qu'a lui.

Je suis nue, mon coeur, mon amour de folie, tu es au courant, tu m'ignores, tu fais souffrir mon corps.

Je suis nue, donnes-moi ta chemise,

Je n'aimerai plus que toi, si tu m'habilles, si tu me donnes un seul espoir.

Couches avec moi sur la feuille si blanche,

Osons les mots donnes-moi une chance.

Couches avec moi sur quelques mots, je n'ai pas besoin de discours mais d'amour...

Corinne Fontaine

  • L encre grouillante,l ancre solvante,antre des aubades charade a tiroir,bon,je file sur un autre de vos textes,ou un mot hyper SHALALA,m a fait jubilé,ensuite l encre apaisé,et le ventre tout encrier,déja marine l écho démo puzzle d une impro,heu,allez donc savoir quand vous ne savez pas,bref,
    encore Bravo,et Merci pour ce farniente vivifiant,Bonne journée a vous,.

    · Il y a presque 11 ans ·
    2012 09 07 12.19.16   copie 92

    Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher

  • Un cahier retrouvé,contenant des textes de 98 a 2000,bref,plutot au coeur de cette nuit,3 heures ai passé a relire quelques uns de ces textes,ettt la,bref,un flash télescopage big Pont Trait d Union,bref,3 heures 28,se reconnaitre 7 fois,pour juste Sas,perce,voir,drole d histoire non?un peu veau d or veau doux,mais l encre sèche depuis des lustres,a les reflets un Soir de mille abats jours,bref,je re valide.

    · Il y a presque 11 ans ·
    2012 09 07 12.19.16   copie 92

    Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher

  • Bravo,Mach 3 kiffante votre encre,et avant d aller plus loin(la nuit dernière,sur votre texte cil d ile RéZunion,un trop long com,n a pas validé,dommage,passe que tant mieux,bref,)il n empèche que ce com envolé,bein,un sentiment de déja connu,déja vécu(a une autre ère,ici mème,bref)toujours est il que,la nuit dernière,suite a ce com envolé,brillant juste d une surbrillance plus que diaphane gommée toute toute flamboyante,le hasard m a offert un trait d union,re,couvert,d un léger voile de poussière,bon,je valide et re viens.

    · Il y a presque 11 ans ·
    2012 09 07 12.19.16   copie 92

    Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher

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