Mes voisins

saghey

Moi, ça fait 5 ans que j’habite ici,

Dans ce p’tit coin tranquille et fleuri,

Loin de la ville, en périphérie.

 

Et jusqu’à présent, j’me plaignais pas de mes voisins…

A ma droite, Y’a les CALOIN, qui font jamais de tintouin,

Famille de consanguin, au 2nd degré, par cousin germain

Mais moi, j’dis ça… j’dis rien !

 

Les enfants sont grands,

 Et j’peux pas dire qu’ils soient chiants, nan,

 

Et puis, sur ma gauche, y’a l’vieux BOURY, qui fait pas un pli,

Ses enfants à lui,

Si j’ai bien compris.

Ne viennent pas le voir,

Une sombre histoire …

Mais, ça reste un bruit de couloir.

Vous n’êtes pas obligé de me croire.

 

Oui, mais voilà, le terrain d’en face vient de trouver  preneur,

Et c’est un p’tit jeune, pour mon plus grand malheur !

Il aurait pu se poser ailleurs !

 

Les premiers jours, j’ai trop rien dit,

Y’a eu les va et viens de sa famille,

Ça ! J’ai compris !

Et puis sont arrivés ses amis, venus foutre la zizanie,

Dans mon p’tit coin de paradis…

MERDE, y’a quand même des règles ici !

 

Que chacun rentre chez soi…

Oui mais voilà, ça ne désempli pas !

A croire que tout Reims est là !

 

Faire des concessions, moi  j’veux bien.

Alors, OK ! J’leur laisse jusqu’à la Toussaint !

 

Mais, le pire c’est que ces trous duc abiment mes plates bandes,

Et j’peux vous dire que rien qu’ ça, ça me fout grave les glandes !

Alors, je vous  le demande,

Quand vais-je en finir de lui là… et toute sa p’tite bande ?

 

A  l’entrée, j’avais quand même mis une plaque,

Histoire de faire comprendre, qu’ici, je ne voulais pas de micmac !

Je pense avoir été assez clair,

Alors, pourquoi venir me faire chier jusqu’au cimetière ?

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