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Messaline et Saint Thomas
neutrinos
De son rire et ses yeux qui font baisser les miens,
De l'empire malicieux qu'elle a sur mon destin,
Je peux dire devant Dieu que je n'y pourrais rien,
Si d'unir pour le mieux mon amour et le sien,
Elle détruisait le feu qui me voue au divin.
Si ce n'était, je sais, qu'elle m'adore, l'espoir,
J'aurais déjà cessé de l'aimer, de la voir,
Mais je veux caresser ses longs cils et la croire,
La sentir empressée et touchante, s'émouvoir,
Une pierre enchassée, sur mon corps, qui s'amarre.