Métaphore de l'écriture

Installé sur ma planche de cristal,

A la main mon stylo.

A plat sur un plateau d'argent,

Est délicatement posé le papier blanc.

J'y dessine,

Comme le vent des collines.

Des lettres pointues,

D'un au revoir ou d'un salut.

D'autre arrondis,

Comme les coins d'un salami.

Qui forme des mots,

Comme le feu sort du Chalumeau.

Puis une phrase,

C'est la première phase.

Sur le papier,

Intacte et non mâché.

Coulent des lignes et des lignes,

Le vole du signe.

Pour ne former qu'un texte,

Qui je dois dire est assez complexe.

Mais ce n'est pas fini,

Tu n'as pas encore envie d'aller au lit.

Et c'est tant mieux,

Tu n'es pas encore assez vieux.

Pour te coucher à une heure pareille,

Et arrête de bouger comme une abeille.

Mais revenons à mes explications

Et non à nos moutons.

Je n'ai pas encore livré sur le papier,

D'ailleurs n'oublie pas d'aller au supermarché.

J'en été où?

Ah dans le pot vert il y a des sous.

Parfait,

Je disais sur le papier.

Je n'ai pas écrit tout ce que j'avais a dire,

Car le meilleur reste a venir.

Tu dois être ivre,

Ça va vraiment devenir un livre.

Tu m'embêtes,

A n'en faire qu'a ta tête.

Tu dois apprendre,

Si tu veux le comprendre.

C'est après le premier chapitre,

Que l'écrivain sur son pupitre.

Te fait partager ses sensations,

Et ses émotions.

Du ciel à la terre,

Je serai leur air.

De la terre à la mer,

Je serai leur chair.

Les anges viendront sur terre pour me remercier,

Tandis que les poissons sauterons sur les rochers pour me complimenter.

Alors si tu ne veux pas tomber dans la pénombre,

Entourer de toutes ces ombres.

Si tu veux lire ce livre palpitant,

Alors fais comme tout le monde, sois patient.