Métro c'est trop!

freakymike

Ah les joies du tube parisien. On est en juillet, le soleil tape. Tout le monde en profite... ou presque.

Ouch ! Mes narines hument l’air ambiant dans la rame de la station Château-Rouge. Ce matin, on frise l’apoplexie. Le gars amarré à la barre me sourit bêtement. L’émanation vient de lui, j’en suis sûr ! Immobile, il a l’air content de sa puanteur. Je ne tiens plus, je vais le voir :

– Hé ! La douche ça existe, mec. Rien. Aucune réaction. Je déteste insister.

– Je te parle. Tu sors d’une poubelle ou quoi ?

Idem. Regard vitreux, comme la poiscaille de Rungis. Je me fige soudain. Je me décompose. Lui ne bougera plus jamais.

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