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Minuit au jardin des cimetières
idnoires
A minuit, aux jardins des cimetières,
Il est des cœurs qui pleurent,
Au regard des heures qui se meurent,
De souffrir les affres d’hier.
A minuit aux jardins de naguère,
Les combats, les heurts se sont tus,
Aux plaines, ces champs de guerre,
Chantent des corbeaux repus.
A minuit aux jardins de chrysanthèmes,
S’effeuille les graines d’un temps,
Où les corps sont l’anathème,
L’ultime offrande aux cendres du vent.
A minuit aux jardins des cimetières,
Il est des heures qui pleurent,
Du souvenir, des affres et des heurts,
Qu’un cœur a pu subir hier.
http://lestachesdencre.blogspot.com/