Miroir, ô mon beau ...
feudastik
Inutile tu m'es dans les grands moments. Tu réfléchis, que je mire à rien ou à bien, agréable de sentir ce reflet... Au miroir... Sans tain... Enfin... Aime-je ce que tu vois... Il y aurait des choses à reluquer... Erreurs inutiles... Sensas à moi-même... Me marre... Me mire... à grands coups d'éclats... C'est moi... Ô fêlures... Fêlée... Le masque... Bien haut... Risible... Ils aiment ce qu'ils regardent, non pas ce que je vois... "Qu'est-ce tu t'imagines" me répète alors une petite voix... "Tu es seul petite... tout le monde autour... jusqu'à la mort..." Je sais... Or l'ennuie serait mortel si vivant. Je dévie... survie... ! Plus d'idées mises en rayons que n'importe, plus de lumière qu'aura néon made in Sweden d'Ikea; trop courte pour mourir ! Végétative...
Ne reste qu'à prendre de la hauteur... petit peu de recul. Qui verrais-je ? Un petit peu plus clair sur moi... sûrement... L'entourage, vrai ou faux-semblant qui passent.
Par amour meurt, paix rit pour souffre rire à tout heurt, je sais. Avec ou sans rouge aux joues... Hors-moi tu l'es déjà au poil toi dis-donc... toujours ! Miroir, ô mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle.
Et invariablement, le miroir répondait :
En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus belle que toi... au-delà des monts, bien loin, est aujourd'hui une merveille, VIE, inutile de le nier, tu étais la plus belle.