MISE À JOUR
Evelyn Dead
« Les nanosciences et nanotechnologies (d'après le grec νάνος, « nain »), ou NST, peuvent être définies au minimum comme l'ensemble des études et des procédés de fabrication et de manipulation de structures (physiques, chimiques ou biologiques), de dispositifs et de systèmes matériels à l'échelle du nanomètre (nm), ce qui est l'ordre de grandeur de la distance entre deux atomes. » (Wikipédia)
Fin mars 2120. Le Covid-35 confine la France, et le reste du monde.
« … vous invitons à rappeler ultérieurement… »
Fuck. Je raccroche et le répète à voix haute, cette fois. FUCK. C'est le quatrième Apple Store que je tente de contacter, et je me casse encore les dents. Ces bâtards sont pris d'assaut, c'est sûr. Rien non plus du côté des magasins indépendants. Eux, pour le coup, n'ont même pas pris la peine d'activer un répondeur. Ils ont dû baisser le rideau, inutile de prendre de risque, même si l'informatique est sur la liste gouvernementale des trucs qui doivent continuer à fonctionner. Fuck. Et sur le Net, rien. Pas un forum, pas un tuto, pas un PDF qui puisse m'aiguiller. Je suis dans une belle merde.
Je sors du bureau et retourne dans le salon. Elle n'a pas bougé. Toujours inerte, étendue sur le canapé. Les yeux fermés, elle respire paisiblement. Par le nez. Mais il n'y a rien d'autre. Vous vous demandez ce qui a pu foirer ? Oh, je le sais, moi, ce qui a foiré. Pas besoin de s'appeler Steve Jobs.
C'est cette con de mise à jour.
Une semaine plus tôt.
J'ai passé la commande samedi dernier, il y a deux jours. Ce matin, un drone s'est annoncé en sifflant au dessus du portail. Le temps que j'enfile un blouson sur mon pyjama et que je pose un pied dehors, le machin avait lâché son colis sur la pelouse. Il n'attendait plus que je lève ma trogne vers lui pour qu'il puisse la scanner et valider la transaction.
Je suis rentré en déchirant l'enveloppe de papier kraft, Suzie était derrière le comptoir de la cuisine, en train de préparer deux cafés.
« C'est le truc ? »
- Hun hun, j'ai fait en hochant la tête. Ça se voyait peut-être pas, mais j'étais tout excité, et grave impatient. J'ai laissé tomber l'emballage sur le sol et j'ai levé devant mon visage un tout petit flacon transparent contenant une unique gélule orange.
Suzie s'est approchée, curieuse, en me tendant un mug fumant.
- C'est ça ? C'est marrant… C'est à l'intérieur, c'est ça ? Ça doit être minuscule.
- Microscopique, en réalité. Je sais pas comment ils se démerdent.
J'ai dévissé le flacon et fait rouler la gélule au creux de ma main. Elle a avalé une gorgée de café, avec précaution.
- On fait ça quand ?, ai-je demandé l'air de rien.
Elle m'a répondu avec un grand sourire.
- Maintenant ?
Elle a chopé la gélule et l'a gobée, tout net. On s'est regardés, un peu circonspects. Dix secondes plus tard, on se roulait un patin gigantesque, je l'avais coincée contre le plan de travail et mes mains avaient filé sous sa nuisette, je lui pétrissais les mamelons comme elle aime. De son côté, elle avait baissé mon caleçon sur mes cuisses et me branlait doucement. J'ai fini par la retourner d'autorité avant d'écarter sa culotte et de lui enfoncer ma queue. Elle était trempée, elle s'est très vite mise à haleter.
- Alors ? je lui ai demandé en la tisonnant gentiment, accroché à ses hanches.
- Rien… Rien jusque là… Oh ! Oh oui ! Vas-y… Vas-y…
Honnêtement, je n'avais pas beaucoup de mérite. On n'était pas loin de sa position préférée. J'ai fixé ses mèches brunes, comme elles balayaient ses épaules nues, et je me suis mis en pilotage automatique. Elle a commencé à gémir, de plus en plus fort, jusqu'à ce que ça l'envahisse. Je l'ai sentie se crisper, ses reins ont grelotté contre mon bassin. Et parce qu'on était réglés comme du papier à musique, elle et moi, je n'ai pas été long à exploser à mon tour.
Je me suis assis sur le sol de la cuisine et j'ai regardé ma bite rétrécir. J'ai levé les yeux vers elle, ensuite. Mon foutre coulait de sa fente, le long de ses cuisses, et elle me dévisageait, l'air vraiment déçue.
- Je suis vert, elle a dit. C'est nul. Je sens rien du tout. Pffff… J'étais hyper curieuse…
- Peut-être qu'il faut attendre, en fait. J'en sais rien.
- Ouais… Je vais prendre ma douche.
- D'ac.
Si vous me demandez, je vous dirai qu'il ne s'est plus rien passé de notable jusqu'au lendemain.
Je bandais sévère, au saut du lit. Je suis allé prendre une douche. Sous le jet d'eau brûlante, j'ai commencé à m'astiquer, distraitement, en laissant mes pensées dériver vers d'anciennes pin-ups. Et tout en tirant sur ma tige, par delà les bruits de la douche, je l'entendais vaguement qui s'agitait dans le salon. J'ai fini par jouir, un petit orgasme pépère, sans conséquence, rien de miraculeux.
En sortant de la salle de bain, par contre, j'ai froncé les sourcils. Les micmacs de Suzie se précisaient, et dans les escaliers, j'ai vite eu une idée de se qui se tramait. Force soupirs, gémissements à grand peine contenus: la donzelle se donnait du plaisir ! J'avais eu rarement l'occasion de la voir à l'oeuvre, hors de question que je rate ça.
J'ai surgi dans le salon, et j'ai dû faire « arrêt sur image », plus un coup de zoom, pour être bien sûr de ce que mes yeux me montraient: allongée à moitié nue sur la table basse en faux teck, Suzie s'était enfilée la poignée du rouleau à pâtisserie dans les fesses, et dans sa chatte dilatée une de ses mains disparaissait presque tout entière, quatre doigts, et un bout du pouce ! J'ai senti mon menton qui s'affaissait lentement, tandis que sous mon pantalon, ma bite faisait le chemin inverse. Elle s'est tournée vers moi et m'a aperçu. Aussitôt ses yeux se sont agrandis comme des soucoupes.
- Oh, putain ! Tu es là, s'est-elle exclamée. Vite ! Vite ! Donne-moi ta queue, mon Amour ! Vite ! Dans ma bouche ! Il faut que je la suce !
Je n'avais pas souvent entendu ce genre de phrases, j'ai préféré ne pas trop réfléchir. En deux secondes je me suis débarrassé du bas et je suis venu me coller contre son visage. Elle a enfourné mon asperge et s'est mise à la pomper comme une furie, une vraie question de vie ou de mort, et pas le droit d'appeler un ami ! Ses seins étaient si gonflés, ses tétons si tendus que j'ai bien cru pendant une seconde qu'ils allaient sauter comme deux bouchons de champagne. Sa main tisonnait sa fente sans relâche, le rouleau tressautait sous ses fesses et elle gémissait de plus en plus fort, la bouche pleine. Soudain elle s'est arquée, prise d'une violente convulsion. Et d'assister à l'orgasme titanesque qui la submergeait, ça m'a précipité à mon tour. Dans un quasi vertige, j'ai senti mes couilles se vider au fond de sa gorge, j'en ai gueulé comme un animal, moi qui d'habitude me tient plutôt à carreau au moment du dévers.
J'ai fichu le machin à pâtisserie dans le lave-vaisselle, et on a débriefé elle et moi en partageant un panaché.
« Écoute, m'a-t-elle expliqué, c'est venu comme ça, d'un coup, dans mon ventre. Comme si on avait décapsulé un truc plein de gaz, après l'avoir bien secoué. Tu vois ? »
L'image m'a fait marrer.
- Je sais pas. Tout d'un coup, il fallait que je m'en mette plein les trous. C'était… énorme. Et alors, le pieds que j'ai pris ! Tu peux pas savoir.
- Ben, si, j'ai vu, ai-je fait en riant.
- Non, non, mais je t'assure, mon Chéri, ça vient de l'espace.
J'ai réfléchi un instant.
- Tu crois que c'est un one-shot ?
- Aucune idée ! a-t-elle répondu. Ça serait con.
- Tu te sens comment, là ?
- Ben, normale.
- Mmm mmm…
Le truc que j'ai remarqué avec le confinement - dès le premier d'ailleurs - c'est que si tu oublies ta montre sur la table de chevet, tu perds assez rapidement toute notion du temps qui passe. Au bout d'une semaine déjà, c'est comme si c'était toujours la même heure qui s'étirait, interminable, sans aucune bifurcation. Sauf qu'à un moment, il fait nuit. Et alors, c'est la même chose, la lumière naturelle en moins.
J'en étais là de ces réflexions, le nez à la porte-fenêtre, à contempler les feux mourants d'une autre journée de merde, quand j'ai senti qu'on me tirait en arrière par le col.
- Hééééé ! j'ai fait.
Je me suis retourné et Suzie a écrasé sa bouche contre la mienne. Sa langue m'a harponné et on a échangé nos fluides, comme j'ai lu quelque part, pendant deux minutes au moins (essayez, c'est long). Quand elle s'est détachée de moi, elle m'a fixé du regard et j'ai bien vu qu'elle ne voulait pas rigoler.
- Bouffe-moi la chatte, a-t-elle lâché dans un souffle rauque aux accents infernaux. Lèche-moi, mange-moi. Fourre-moi ta langue et tes doigts partout, bois mon jus, fais quelque chose mais BOUFFE-MOI LA CHATTE !
Sans attendre un oui ou un merde, elle m'a poussé vers le canapé. « Allonge-toi ! » Dans sa voix, de toute façon, il n'y avait pas de place pour un avis contraire. Elle a déboutonné son jean, annihilé sa culotte (j'ai entendu le bout de tissu siffler à travers la pièce) et une seconde plus tard elle était assise sur moi, ouverte, ruisselante, j'en ai vite pratiquement suffoqué. J'ai quand même essayé lui faire remarquer quelque chose, mais c'était peine perdue, son vagin sur mes lèvres ne me laissait pas en placer une. En fin de compte, j'ai lâché. Ma bite a fait comme un ballon de foot chez Decathlon, pfffuitt!!, pression maximale, j'ai pris ses hanches dans mes mains, et je m'y suis mis.
Elle était possédée, je sais pas comment le dire autrement. À vrai dire, elle me mâchait carrément la moitié du travail, à force d'onduler sur mon visage. J'étais maculé de son jus, du front jusqu'au menton, le parfum de ce truc avait de quoi rendre chèvre. Devant une telle abondance, je me suis demandé si quelqu'un n'avait pas laissé ouvert un robinet quelque part entre ses ovaires. J'ai pensé à une patinoire, à un élevage d'escargots. À petits coups de reins, elle me présentait tour à tour sa fente et son cul, elle s'empalait sur ma langue, se laissait fouiller en poussant d'inquiétants petits râles, c'était dément.
À un moment, elle s'est saisie de ma tignasse en grondant quelque chose d'ancestral qui m'a fichu la trouille et m'a fait grossir deux fois plus. J'avais le nez contre son clito, j'essayais d'arracher une goulée d'air pur. Mes oreilles bourdonnaient, malgré quoi j'ai pu saisir un sens derrière ses grognements. Ça se lisait grrrrr! grrrrr! grrrrr! mais ça voulait dire: « mets-moi deux doigts dans le cul ».
J'ai eu aucun mal à accéder à sa requête, vu son état de relâchement. Mon index et mon majeur ont filé dans ses fesses, six phalanges, ça lui a tiré un hurlement à faire reculer une meute de loups. C'est là que j'ai giclé, de mon côté. J'avais ma dose. Elle, elle s'est contractée après son cri, et s'est mise à psalmodier un truc, ça faisait « Oh oui… Oh oui… Oh oui… », ça montait, ça enflait, et puis elle a éjaculé en se mordant les lèvres. Un jet puissant, iodé, j'en ai bien avalé cinq cent millilitres. Ça, ni elle ni moi ne l'avions vu venir. D'autant que c'était une première. On s'est regardés, ravis, un peu inquiets quand même. Mais ce qui nous a vraiment coupé la chique, c'est la montée de lait qui a suivi, aussi intense que subite. Ses tétons, que le plaisir avait surdimensionnés, ont soudain laissé couler une espèce d'UHT étonnamment sucré, je peux en parler parce qu'au comble de la surprise et de l'excitation, elle m'a collé ses mamelles dans le bec et s'est payé un deuxième orgasme pendant que je la tétais, les doigts encore dans la rondelle.
Une heure plus tard, elle m'alpaguait dans la salle de bain, je venais d'étaler le dentifrice sur ma brosse à dents. Son regard était comme fou, son visage mangé par une rougeur troublante. Elle a déclamé qu'elle venait d'avoir une vision, une vision divine, pour sûr ! Il fallait absolument que je l'encule, et bien profond, encore. Qu'elle sente ma grosse tige la labourer, là tout de suite, qu'elle sente ma queue énorme remonter loin dans son ventre, et que ça la détruise. Textuellement.
« Maismaismaismais… », j'ai tenté.
- Y a pas de mais !!
Elle a posé un pied sur le rebord de la baignoire et m'a ouvert son cul en prenant ses fesses à pleines mains. Sa chatte coulait toujours, ça nous a suffi pour préparer le chemin. J'ai pressé mon gland contre son anus poisseux et j'ai poussé, lentement et sans heurt. Elle a tout pris, dans un soupir. Et d'elle-même, elle a commencé à aller et venir. Ses râles bizarres sont réapparus, gutturaux, paléolithiques, ai-je envie de proposer. Et comme la première fois, ça m'a juste fait bander plus. J'avais chopé ses loches, je les malmenais tendrement, quand j'ai entendu des sanglots se mêler à ses râles. Je me suis inquiété immédiatement.
- Mais non, mon Chéri, tout va bien… m'a-t-elle rassuré entre ses larmes. C'est juste que… c'est trop bon… c'est trop bon… Et j'ai envie de pisser…
- Ben, vas-y, Poupée. Fonce !
Elle a tout lâché. Son urine a fait comme un arc-en-ciel entre sa fente et l'émail de la baignoire, et on a joui ensemble.
***
« Oh, dis donc ! Viens voir ça ! »
Suzie m'a rejoint dans le bureau, s'est penchée sur mon épaule, j'ai tapoté l'écran du bout de l'index.
- Ils ont foutu une mise à jour en ligne ! Gratuite, en plus !
- Génial ! Mais comment ça marche ? Ils livrent une autre pilule ?
- Attends, je regarde.
J'ai parcouru le site, en diagonal, c'était indiqué plus bas, en gras.
- « Téléchargez la version bêta 1.4, et laissez vous surprendre », ai-je lu à voix haute. Ensuite, ça passe par le wifi, apparemment.
- Vas-y, vas-y !! s'est-elle écriée. Ça doit être de la bombe !
J'ai cliqué sur download.
***
On était lancés dans un 69 incroyable, elle dévorait ma tige avec un appétit du diable tandis que je lapais sa fente dans une humeur semblable. Je me suis mis en devoir, comme elle le demandait, de lui défricher les fesses, mais lorsque j'ai voulu introduire mon index: stupeur !!! L'orifice avait disparu !! Ou plutôt, il s'était rebouché. Cris, panique ! On s'est relevés du lit en quatrième vitesse et quand elle s'est retournée vers moi, j'ai failli tourner de l'oeil. Sa bouche avait subi le même sort ! Incapable de produire d'autres sons que des borborygmes étouffés, elle me regardait, terrifiée et larmoyante. J'ai lancé une main entre ses cuisses pantelantes, mais là aussi ! Sous les lèvres baveuses, la chair s'était refermée. Elle a lu l'horreur sur mon visage, et s'est effondrée sans connaissance.
C'était il y a presque une semaine. Suzie ne s'est pas encore réveillée. Je l'ai installée dans le canapé, je la surveille. Je l'hydrate par le nez, ce qui n'est pas une mince affaire. Ils ont dit aux infos que le confinement durerait encore au moins trois semaines. Trois semaines. Ça fera deux mois, au total.
À force d'arpenter le Dark Net, j'ai fini par mettre la main sur un bonhomme au pseudo peu recommandable, D@rk-0v3rL0ord666, ça fiche les jetons mais le type m'assure qu'il peut bidouiller la mise à jour et revenir à la version originale du truc. Apparemment, on n'est pas les seuls à qui ce machin soit arrivé. Je croise les doigts. Sinon, il me propose une gélule qui fait un reset total. Un reset total de ma Suzie. Suzie à 15 ans, vierge et sans expérience.
J'ai honte, mais l'idée me fait bander.
FIN