Miss X

Alex De Querzen

PUBLIÉ SUR http://www.alexanderdequerzen.com/poeme/miss-x/

Xena la guerrière? J’croyais qu’c’était juste une série moi,
A tout casser, un truc de merde à la télé tu vois?
Vivement dimanche après, un truc pour darons quoi…
Instinctivement j’aimais pas, j’avais pas la foi.

Bon, ok, rien à voir avec une série, peut-être WonderWoman,
A classer sur la même étagère que Superman, Batman et Frottman.
Dans quel état j’erre maintenant? Héhé sur la quatrième dimension,
Celle où seuls les élus peuvent se pointer sans invitation.

Tu crois que je disjoncte, que je pars en couilles?
Sûrement selon ta définition, selon tes fouilles,
Tes règles et ta morale à deux balles…
M’en fous, j’m’amuse et je vis local.

Carpe diem, ici et maintenant, sois bien et cool ;
Ne pense pas, ailleurs et plus tard, sinon tu coules…
J’crois que le plus important c’est pas la chute,
Mais l’atterrissage, à l’abris des coups de putes.

Pourquoi j’te dis ça??? Qu’est ce que j’en sais!
Pourquoi j’t’ais dit tout çà? Tu crois qu’j’y ai pensé?
Que dalle, à l’instinct, à l’arraché j’y suis allé,
J’ai oublié mes défenses et défiances, valé…

Rentre dans mon monde, commence la danse,
On est similairement différent, une sorte de transe,
Que personne peut comprendre parce qu’inhumain,
Eux, nous, lui, elle, toi, moi, aujourd’hui et demain,
Mes rimes frappent, s’entrechoquent et se rencontrent,
En un espace défini mais intangible j’aimerais jouer contre,
Juste une fois se laisser aller et tenter le tout pour le tout,
Remonter la pente et abandonner le trou,
Même au prix d’un contrat qui briserait un feeling,
Ou tout autre mot qui te plaira, Miss X darling…

Attends attends attends, rapide retour en arrière,
Faut que je me protège et que je pense au tiers,
Des calculs que j’ai pas envie de faire,
Des réflexions qu’aimerait ma banquière.
Pense au futur, mais reste dans le présent,
Pense aux autres, mais pas aux absents,
Vis ta vie comme tu le veux car tu le peux,
En toi la Force est là, alors joue le jeu.
J’te connais pas mais j’te devine,
Si je me trompe alors je m’incline.

Pleins de choses restent à découvrir,
Des tonnes de trucs pour (s’)ouvrir,
Une masse à parler, discuter, confronter;
Jusqu’au bout le fil de la vie à remonter.

Crois pas que je sorte des conneries,
J’en ai marre des stupidités, des âneries,
De l’homme en général, des gens en particuliers,
J’crois pas être au dessus, plutôt désarticulé.

J’arrivais, tranquille et normal,
M’attendant à une soirée banale,
Dans ma gueule bébé, ramasse tes dents,
J’ai pas pu mettre de paravent,
A 50 50, on s’est parlé,
Pour moi, tu pourrais être une fée,
Ça m’étonnerait même pas tu vois!
J’parie qu’on t’as déjà fait le coup 100 fois,
M’en branle, j’m’exprime et dis ce que je ressens,
Si t’es pas contente, pareil au même : le sang….
Celui qui coule dans tes veines,
Celui que j’ai versé comme prix de mes peines,

J’avancerai, peut-être avec toi,
Quelque part tu m’as donné la foi,
Encore et toujours, je rêve,
Sans foi ni loi, pas de trêves,
Auprès de ma blonde, l’énergie (re)circule,
Les ténèbres jamais ne reculent,
La lumière reste toujours aveuglante,
La vie montre qu’elle peut-être fulgurante…

2h39, l’heure d’aller se coucher,
9h39, l’heure d’aller se doucher.
L’âme apaisée, complémentairement divisé,
A moins d’être similairement avisé.
Merci de montrer une sortie,
Le panneau ” Exit ” aux orties,
L’apparence n’est qu’une enveloppe,
Un étal que l’on développe,
Au delà de tout ça nous existons,
Et c’est l’espace que nous visitons…

Dans 7 minutes j’irai rejoindre Morphée,
En pensant à Trinity et Sérendepity par bouffées.
Entre rêve et réalité, 4 heures enchantées,
Merci d’être toi, là, et de me hanter….

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