Moisissure.

Vendredi soir, 

peu avant minuit,

une dernière représentation au cirque,

pour un brave, marqué par la vie.

Monsieur Loyal a décidé de lui faire jouer ses dernières cabrioles. 

Et c'est en sortant de scène,

sous le rire moqueur des petits et grands,

que se pauvre clown triste eu le droit au remerciement.

Voila 30 ans que cette tête raide joue les trouble fête,

dans le cabaret sordide d'un manipulateur aimant.

Malgré les cris de détresse, d'animaux torturés, pour l'illusion d'une complicité,au regard émerveillés, des enfants inconscient.

Leur sourir vaut tout les sacrifices,

bien que le voyeurisme, des parents à leur fils,

les renforces dans la création d'une troupe au mille vices.

Parce qu'après tout, ce n'est pas ça le cirque ? 

Torturer leur esprit, juste pour l'esthétique ?

Montrer au gens ce qu'ils ont besoin de voir,

tout en leur cachant une vérité proche du cauchemar ?

Les renforcer dans leur ignorance, et les bercer dans le mensonge.

Même si pour les  enfants, ils auront leur songes.

S'en est trop pour cette canaille, autrefois aduler,

respecter de ses pairs.

Aujourd'hui moqué...

Car quand le bouffon au nez rouge, en sortant de la scène,

miséreux d'une vie, qui n'ai plus la sienne.

Se fit humilier par le chef, dictateur d'une troupe de raté,

ou d'erreur de la nature, nomade et avare.

Qu'il décida...

De rentrer dans sa roulotte pour la dernière fois,

sa roulotte jaune, au papier peint décrépit.

Au mélange de tabac froid et de café cramoisi,

que se Clown triste décida d'en finir avec la vie.

Peu être en a t'il marre de faire semblant d'aimer ?

Aimer cette fille qu'il n'a jamais retrouvée ?

Et peu être que c'est pour ça !

Que dans un dernier verre de whisky,

et le temps d'une dernière cigarette,

que le bougre décida de sauter,

du haut de son tabouret,

et de finir pendu,

à cette fine cordelette.

                                                                   -Bones.