Mon bras peut frapper un Immortel
My Martin
Grèce antique
Homère. L'Illiade (l'épopée troyenne. 762 avant J.-C.)
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Le jour des noces de Pélée et Thétis
Thétis est une divinité de la mer, l'une des cinquante Néréides (filles de Nérée, « le vieillard de la mer ») ; les dieux lui imposent d'épouser un mortel, Pélée, roi de Phthie (Thessalie)
Sur le mont Pélion, tous les dieux de l'Olympe
Mais Éris, déesse de la discorde, n'a pas été invitée
Alors elle jette au milieu des convives, une pomme d'or, qui porte l'inscription
« À la plus belle »
Athéna. Héra. Aphrodite ?
La prudence s'impose ; Zeus abaisse son regard, sur les montagnes des alentours
Sur le mont Ida, un berger garde le troupeau de son père ; Pâris, le plus jeune fils de Priam, roi de Troie
À lui, incombe la responsabilité de choisir
Hermès présente à Pâris, les trois déesses
Chacune tente d'influencer son jugement
Athéna, lui promet la victoire dans les combats
Héra, la souveraineté sur l'Asie
Aphrodite, l'amour de la plus belle des femmes ; Hélène, fille de Zeus et de Léda
L'amour... Pâris choisit Aphrodite
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Au cours d'un voyage en Grèce en compagnie d'Énée, Pâris est accueilli à Sparte par le roi Ménélas
L'époux d'Hélène
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Le prince troyen Pâris enlève Hélène, reine de Sparte
La guerre de Troie (sur le promontoire d'Hisarlik qui surplombe la plaine, le long de la côte turque de l'Égée)
Une forteresse, des remparts. Un interminable siège. Dix années
Ménélas, l'époux d'Hélène, lève avec son frère Agamemnon, une expédition rassemblant la plupart des rois grecs
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Achille est le fils
de Pélée, roi de Phthie, en Thessalie Sud-Est (Grèce centre)
et de la nymphe Thétis, une Néréide -nymphe marine
Ainsi, Achille ("celui dont l'armée est affligée") est un être double
Demi-dieu. Par son père, mortel
À sa naissance, Thétis tient l'enfant par le talon et le baigne dans le Styx ("haïssable", l'horreur de la mort). Le fleuve des Enfers
Sauf au talon droit, Achille est invulnérable
Il est éduqué par le centaure Chiron. Immortel, réputé pour sa sagesse et l'étendue de ses connaissances
À l'adolescent, Chiron enseigne à l'adolescent, la médecine, les arts. Le métier des armes, l'art de la guerre
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Les dieux de l'Olympe. Vindicatifs, jaloux, rancuniers. Ils se jouent des hommes. Leurs voies sont impénétrables
La guerre de Troie. Achille, demi-dieu, immortel, stratège ; le héros absolu
Thétis a peur ; comme toutes les mères, elle ne veut pas que son fils parte à la guerre
Fuir
L'archipel des Sporades. L'île de Skyros
Thétis cache Achille, déguisé en femme, parmi les filles de Lycomède, roi de Skyros
Fil, quenouille. Tissage, broderie
Lyre. Chant, poésie. Dans le jardin, jeux, poursuites, rires
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Mais les Grecs ont besoin du guerrier Achille
Ulysse a ses informateurs. Enfin, il apprend où se cache Ulysse
Rusé, déguisé en marchand, il apporte à Skyros, des paniers d'objets
Des armes y sont cachées
Ulysse fait sonner la trompette du combat
Achille choisit son destin
La vue des armes réveille son esprit de guerrier
Il bondit
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L'Iliade (1.412). « Le meilleur des Achéens »
Force, intelligence, bravoure
Cependant, Achille est en proie à de violents accès de colère
L'hubris
L'orgueil. L'outrage. L'irrespect des traditions, des valeurs, de la morale
Les dieux ne pardonnent pas l'ivresse de la démesure
Alors, Achille n'est plus un demi-dieu / dieu, comme sa mère le désirait tant
Il est ramené à son statut d'être humain
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Les Grecs enlèvent Chryséis, la fille d'un prêtre troyen d'Apollon ; elle devient la favorite d'Agamemnon, roi des rois
Apollon lance la peste sur les Grecs
Les dieux somment Agamemnon de rendre Chryséis, à son père Chrysès
Agamemnon obéit. Mais en contrepartie, il exige Briséis -une captive, l'épouse de Mynès, roi de la ville de Lyrnessos. La favorite d'Achille, dont il est tombé amoureux
Achille doit se soumettre. Il ne supporte pas l'affront. Il refuse de combattre
Il se retire sous sa tente. Il joue aux dés avec Ajax le Grand, le fils de Télamon, roi de Salamine
Par milliers, ses compagnons meurent
Son cousin, bras droit, ami intime, Patrocle, demande à Achille de mener les Myrmidons (un peuple grec), au combat
Achille refuse
Patrocle se retourne, regarde Achille. Sort de la tente
Hector est le frère de Pâris, le fils de Priam, roi de Troie. Le héros de Troie. Apollon guide les Troyens
Patrocle, dompté par la lance et par le coup du dieu Apollon, se retire parmi la foule de ses compagnons, afin d'échapper à la mort. Mais Hector, lorsqu'il voit le magnanime Patrocle reculer, blessé d'un fer aigu, s'avance tout près de lui jusqu'au milieu des rangs. Il le frappe de sa lance dans le bas du flanc, et le fer le transperce jusqu'au fond
Patrocle meurt
Pour venger Patrocle, Achille reprend le combat
Il tue Hector
Il le prive de funérailles
Achille imagine des actes de déshonneur contre le divin Hector.
À l'arrière des deux pieds, il transperce les tendons,
entre talon et cheville, il attache des courroies de bœuf,
les noue au char, et laisse traîner la tête.
Monté sur le char, où il a porté les armes glorieuses,
il fouette pour le départ. Les deux chevaux partent sans résistance.
Un ouragan de poussière vient de l'homme traîné ; autour, les cheveux
couleur de cyan se déploient ; la tête, toute, gît dans la poussière,
elle qui charmait auparavant
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Irrité de la mort de tant de valeureux guerriers, Apollon descend de l'Olympe
Il se place devant Achille
« Arrête, arrête, fils de Pélée. Si tu ne veux encourir l'indignation des Immortels, abandonne la poursuite des Troyens »
Achille perd toute mesure
« Pourquoi soutiens-tu toi-même, la race orgueilleuse de Priam ; veux-tu me forcer à combattre les dieux ? Si tu ne disparais, crains tout de ma colère. Mon bras peut frapper un Immortel »
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Pâris vise Achille, décoche une flèche, que guide Apollon
Elle frappe le héros au talon
Achille meurt
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Homère. L'Odyssée (d'après le nom grec du personnage principal, Ulysse). Chant XI
Ulysse, aux Enfers
Sur les conseils de la magicienne Circé, Ulysse veut consulter Tirésias, afin qu'il l'aide à rentrer chez lui, à Ithaque. Le devin aveugle de Thèbes voit l'avenir
Ulysse rencontre l'ombre d'Achille
« Achille, jamais mortel ne sera plus heureux que toi : de ton vivant, les Grecs t'honoraient comme un dieu. Maintenant tu règnes sur les morts »
« Ne cherche pas à m'adoucir la mort, ô noble Ulysse
J'aimerais mieux être sur terre, domestique d'un paysan,
fût-il sans patrimoine et presque sans ressources,
que de régner ici, parmi les ombres consumées »