Mon cœur est signé de ton souvenir, Christel

alhaya

Résumé : Le passé peut avoir un impact sur notre futur ? Lysandre lui en a la réponse, dans sa fille il revoit sa femme. Des sentiments reviennent et se réinstallent dans le cœur du jeuen homme

Elle était dans une vieille voiture, un vieux break. En compagnie de celui qu'elle aimait en cachette, un amour resté sous cadenas dans le fond de son cœur. Près de lui, elle se sentait protégée de toutes formes de mal, de tous les obstacles qui pouvait lui tomber dessus. Le regard singulier et franc de ce jeune homme était un art sculpté sur un visage tout aussi radieux. En plus d'un profond regard, il possède les yeux vairons, un œil jaune et l'autre vert. Les cheveux de cet art étaient blancs et une mèche retombait sur son épaule droite dont les pointes étaient noires. Il était habillé d'un style assez particulier, un style victorien, une écharpe couleur émeraude couvrait son coup et des bottes noires montaient jusqu'à ses genoux. Il était d'un caractère calme et posé.

Christel ne se rendait pas compte que cela faisait un moment qu'elle reluquait le jeune homme au nom aussi beau que son visage, Lysandre. Celui-ci sentant le regard gris de sa passagère posé sur lui, la regarda du coin de l'œil se qui fit tourner le regard de la concerné, gênée, elle posa son regard sur la vitre de la voiture les joues empourprées.

Ils ne parlaient pas, seul un regard les rassasie. À chaque occasion, Christel absorbe avec intensité le regard de son bien-aimé comme pour en avoir une réserve. Une telle envie d'être blottie dans ses bras, de sentir son cœur battre la chamade, hante les pensées de celle-ci, mais, la peur que se ne soit pas réciproque est tellement grande...

Lysandre posa son regard curieux sur les cheveux brun de sa passagère, ses cheveux légèrement ondulés et soyeux. Il reluquait Christel avec intensité, ses yeux mi-clos, ses fins traits, sa bouche entrouverte. Une vraie déesse. Il ne faisait plus attention à la route pour lui, il n'y avait plus que sa déesse, la passagère. Ils étaient tout deux dans leur monde.

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Ma fille et moi étions en route pour le parc d'attractions de la ville voisine.

Nous étions dans la voiture que j'avais achetée après mon mariage... Ce jour si beau où ma vie prenait tout son sens. Ma tendre et bien-aimée était un Ange tombé du royaume de la beauté, vêtue de sa robe blanche où était parsemée, à la fin de la cérémonie, des pétales de rose rouge. Ce fameux jour où nous avions signé notre amour par l'éternel baiser. Un baiser si tendre rempli de passion et de renouveau. Mes premiers pas vers la vie de famille.

Plus tard dans notre relation somptueuse, arriva le plus beau des cadeaux que des parents puissent rêver. Une petite fille. J'avais reçu un coup de fil de la part de l'hôpital qui m'avait annoncé la naissance  de notre fille. Béat et comblé, j'avais pris la route pour l'hôpital, mais à ma plus grande infortune, ma femme était morte lors de l'accouchement. Ma vie était depuis cet accident un véritable chagrin, un vide total occupait mon cœur. Ma seule lumière est ma fille...
Sur cette pensée, j'observais dans le rétroviseur, ma fille endormie paisiblement.

Elle dormait la tête reposée sur la ceinture de sécurité. Sa peluche lapin dans ses mains la rendait totalement innocente. Elle était la définition même du mot : innocence. Sans elle qu'est-ce je serais maintenant ? Elle est-ce diamant, elle est une partie de sa mère, elle est une statue fragile... Que je dois protéger à tout prix !

Qu'est-ce qu'elle ressemble à sa mère ! Les mêmes traits physiques, la même couleur d'yeux. La même bouche, si fine et radieuse. Je me demande de quoi peut-elle rêver ?
Cette innocence me donne envie de ma jeter sur elle pour me vider du mal qui me possède en pleurant toutes les larmes de mon corps, mais cela ne ferait qu'empirer les choses déjà difficile.
« Christel regarde comme ta fille est noble. » Pensais-je.

Soudain, les prunelles de ses yeux apparaissent. Les mêmes aux verts que sa mère et les cheveux blancs aux pointes noires comme moi, rassemblé en une tresse. Cette tresse qui est appuyée sur son épaule est qui s'affale jusqu'à sa poitrine. Elle se pencha en avant sûrement pour me voir de plus prés.

Papa Lyly pourquoi tu es triste ? Demanda-t-elle, timidement, en frôlent de sa main ma joue.

L'avait t-elle remarqué depuis longtemps ? Si oui, pourquoi s'en préoccupe-t-elle maintenant ? L'ais-je rendue triste ?

Tu sais papa Lyly... Elle hésitait, cela se voyait. Que voulait-elle m'annoncer ? Tu sais, je t'aime papa et tous mes amis à l'école disent que j'ai un beau doudou. Fini t-elle sous mon plus grand étonnement.
Moi aussi, je t'aime mon lapin et je suis content que ta peluche plaît aux autres. Finis-je en l'embrassant sur le front.
- Mon lapin s'était le surnom de maman ? En plus c'est elle et toi qui m'avez offert ce lapin je le garderais toute ma vie, je te le promets papa Lyly! M'assure-t-elle avec un sourire radieux et sûrement contagieux, car je souris bêtement maintenant.

Je parle souvent le soir à ma fille, je lui parle de sa mère. Qu'avant on s'aimait sans savoir qu'éprouvait l'autre à notre égard. Elle est au courant de sa mort. Pourquoi lui cacherais-je ?
La peluche qu'elle avait en sa possession est un cadeau que ma femme est moi avions prévu pour elle. On voulait que se soit la première peluche qu'elle voit dans sa vie. Et je l'espère, qu'elle la gardera toute sa vie en souvenir de sa mère.
Quelqu'un derrière nous klaxonna un bon coup se qui me fit revenir à la réalité. Nous avions enfin j'avais créé un embouteillage monstre dans la rue qui menait au parc. Avec ma fille, j'étais resté à l'arrêt. Je n'allais pas conduire sans regarder la route !
Je pris mon volant à deux mains assurées. Et me dirigea vers le parc.

....Mon cœur est signé de ton souvenir, Christel....
.... Dans les yeux de notre fille, je te revois ma tendre. Habite son cœur et conduit la vers la lumière et le bonheur....

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