Sur les trottoirs, les flaques ont repris leurs places, à l'étroit entre les pas pressés et le tourbillon des feuilles qui déjà, ont jauni.
Les rares rayons de soleil que les nuages s'accordent à laisser passer n'ont guère plus la force de nous réchauffer et bientôt les journées s'achèveront à l'heure du goûter, plongeant ainsi nos humeurs dans l'obscurité.
Les mouchoirs s'entassent sous nos oreillers et les écharpes se réjouissent de pouvoir à nouveau enlacer nos cous avec passion.
L'automne, aussi mordorés puissent être ses par-terres, n'est à mes yeux qu'un grand ciel gris; une rangée d'arbres qui semble soudain avoir pris cent ans, qu'une lignée de pieds qui traînent sous le poids des cartables...et c'est son image qui s'efface...