Neige

morgan-kepler

Le soleil s’est couché trop tôt ce jour-là

A peine après avoir ouvert ses beaux yeux

La neige a fondu sur presque tous les toits

Laissant à l’atmosphère un cri silencieux/douloureux

C’était pourtant une belle journée de juillet

Même si le vent était froid à en pleurer

Même si les arbres et le ciel disparaissaient

Les secondes étaient longues et se mélangeaient

C’est la neige qui nous manque et qui ne reviendra jamais

C’est le vide qui hante et qui s’entête à exister.

Pourquoi ?

Les grandes vacances commençaient à peine

A peine commencées les voilà qui s’achèvent

Il reste en souvenir des chiens en porcelaine

Et ces milliers de fées qui referment les rêves …

Depuis ce jour-là le temps ne passe plus

Le vent souffle et continue de nous glacer

Depuis le soleil n’est toujours pas revenu

Et la neige continuera à nous manquer.

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