Neptune
Romain Delenclos
Toi et moi, c'est parti de rien. Une rencontre sur internet que je pensais banale, une sorte de conversation que je pensais sans lendemain. Mais à ma grande surprise, tu as accepté de continuer à me parler. Tu avais une tonne de problèmes, et je voulais t'aider, laissant les miens de côté. Tu avais dis une phrase qui m'avait interpellé. Je ne pouvais rien faire d'autre que te changer les idées. De fil en aiguille, j'ai finis par m'attacher à toi, ton accent, tes idéaux, ton visage que je voyais sur les photos. On s'est découverts énormément de points communs, de chansons communes. Te parler, t'avoir au téléphone, entendre ta voix qui savait m'apaiser était devenu le but de ma journée, je me levais en pensant à toi, à ton bonheur, aux sujets qu'on pourrait aborder, aux blagues que je pourrais lancer pour te faire oublier tes problèmes. Plus on parlait, plus on avait de projets. Voyager, s'évader, s'enfuir, s'aimer. Je ne saurai pas dire à quel moment je suis tombé amoureux de toi, mais une chose était sûre, je l'étais. Et selon tes dires, toi aussi. Une relation pure, une fille comme j'en avais toujours rêvé. Je ne voyais que toi. Tu me donnais la force de me battre chaque jours. Mais même quand le ciel est bleu, les nuages ne sont jamais bien loin. Les premières embrouilles sont apparues, la plupart de ta faute, tes pulsions reprenant le dessus. Mais je t'aimais, je ne voulais absolument pas te perdre, je te pardonnais tout, même ce qui ne devait pas l'être. Par amour. Je ne sais pas non plus à quel moment ça à commencé à dégénérer, à quel moment j'ai commencé à me sentir abandonné. Tu ne parlais que de lui. Tu allais le voir tout les jours. Me délaissant complètement. Je restais seul dans le noir, tard le soir, attendant de tes nouvelles. Et puis, est venu le message que je ne voulais surtout pas voir s'afficher. "Il n'y a pas vraiment de raisons, mais il vaut mieux qu'on cesse de se parler." En mon fort intérieur, c'était l'effondrement. Toutes nos promesses, tout nos projets étaient partis en fumée. Pourtant, j'avais tout bien fait, enfin je pense. C'était la descente aux enfers. J'en ai versé des larmes pour toi. Une semaine plus tard, nous avons réussi à mettre les choses à plat. Il s'avérait que j'avais raison, que c'était sa faute à lui. Il m'avait remplacé dans ton cœur. J'essaye encore de te pardonner de m'avoir abandonné, mis de côté ainsi. J'essaye de mettre la colère emmagasinée aux oubliettes. Aujourd'hui encore, malgré nos conversations, tu te comporte comme si je n'existais pas, comme si seulement lui avait été la, les réseaux sociaux ne mentent pas. Je ne citerai pas son nom, par respect pour toi.
Mais je veux juste te dire que malgré tout ça, je tiens encore énormément à toi, que je t'aime toujours comme au premier jour ou je me suis rendu compte de mes sentiments. Et que tu seras certainement toujours la numéro une dans ma tête et mon cœur, même si dans le tien tout à changé. Et merci pour tout ce que tu as fais pour moi, mon Potit Chat.